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Festival d'Avignon

16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 15:11

 CONFIDENCES POUR DESTINS CROISÉS

Frank Andriat a écrit pas mal de romans destinés aux ados. Dans celui-ci, il s’adresse à tous en narrant un amour épanoui, un voisinage exaspérant, une enfance bousculée, le travail de l’écrivain.

 

Le récit est sensible, comme toujours chez l’auteur, attentif à ce qui l’environne, aux sensations ressenties. Il se déroule sur plusieurs niveaux. D’abord, le lumineux échange qui existe entre lui et sa compagne, en un amour partagé, concentré sur la fascination éprouvée par deux êtres ayant trouvé leur complémentarité. Ensuite, les remarques de la femme à propos de ce qu’elle vit, de la perception intime qu’elle a de celui qu’elle aime. Enfin, sur le ton direct de l’apostrophe à un autre individu, les pensées qui convergent vers le voisin de palier, un peu le contraire du narrateur.

Le livre aurait pu sombrer dans le mièvre. Il n’en est rien. Le livre, dans l’évolution de son intrigue, aurait pu sombrer dans le mélo avec ses coïncidences qui mettent en présence des êtres issus d’une même famille mais séparés par la vie. Il n’en est rien car Andriat n’appuie pas ses effets. Il chemine avec la conviction que malgré tout les êtres sont faits pour la rencontre, que le malheur est surmontable, que les différences sont des richesses qui rapprochent au lieu de séparer.

 

Dommage que la lecture ne soit pas à la hauteur de l’écriture. Stéphane Lesoin n’a pas trop l’air de croire en ce qu’il dit. Son phrasé manque de variétés dans les tons. Christine Flore est peu convaincante, souvent en dessous par rapport aux sentiments qu’elle devrait transmettre. L’exercice est difficile. Il méritait d’être approfondi et nuancé.

 

Michel VOITURIER

 

À l’Art en Scène, rue du Râteau à 13h45 jusqu’au 17 juillet (04 90 85 47 38)

 

Texte : Frank Andriat

Interprétation : Christiane Flore, Stéphane Lesoin

 

 

 

 

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