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Festival d'Avignon

30 juillet 2006 7 30 /07 /juillet /2006 17:20
QUÊTE TIBETAINE

Périple à travers des montagnes tibétaines, qu’elles soient Himalaya, Karakoram, Kunlun, Altyn Tagh, Gangkar Chogley Namgyal ou Khawakarpo, Des papillons sous les pas est l’histoire d’une quête. Quête de la liberté, de la connaissance et du respect. Une histoire entre théâtre et conte qui invite son public à la découverte d’une esquisse de culture tibétaine.

L’histoire est celle de Chorten, jeune Tibétain fuyant la répression chinoise. Pas à pas, il s’éloigne de ceux qu’il aime. Affronte froid, soldats, sommets et avalanches pour quérir une incertaine liberté. Et cette route se transforme en un chemin initiatique au cours duquel il va apprendre la tempérance, découvrir le partage, la puissance de l’esprit, le respect de la nature et des autres. Il va y découvrir la vie, la mort, la peine. Des épreuves contre lesquelles son jeune âge ne l’a pas armé. Mais qu’il affrontera, à l’aide de son guide, Banbousha, sage parmi les sages. Et grâce au soutien de ses compagnons de rencontre, dont un symbolique yak.

Et dès les premières minutes, le public se laisse emporter dans les monts escarpés que parcourent les personnages. Avec un curieux sentiment. Mélange de surprise, de respect, d’étonnement et de rêve. Les enseignements que reçoit Chorten sont suffisamment universels pour qu’ils trouvent écho dans le public. Et au-delà, enfants et parents se laissent charmer par ces parfums d’encens, cette ambiance douce et feutrée aux couleurs orientales, cette relative magie des mots et des couleurs que la compagnie « le Cap rêvé » exsude avec art.

Bon, avouons-le, il y a quand même la drôle d’allure du yak qui dépareille un peu avec l’ensemble. De même, les projections de diapositives, qui viennent éclairer (physiquement et symboliquement) les scènes, sont parfois un peu hasardeuses. Surtout projetées, comme ici, sur un mur de pierre aux aspérités et reliefs déformant visages et massifs. Mais qu’importe, l’essentiel n’est pas là. Restent ces images, ces sensations et ces mots. Cette douceur qui baigne tout le spectacle. Et la symbolique mise en avant par la compagnie. De manière à ce que les plus jeunes ne soient pas heurtés par les images les plus violentes, sans pour autant se sentir volés par des passages qu’ils ne comprendraient pas. « Le Cap rêvé » nous prouve qu’esthétique, philosophie et amusement peuvent faire bon ménage. Et être offerts à tous les âges.

Karine PROST
www.ruedutheatre.info

Des papillons sous les pas, de Jean Cagnard
Spectacle familial à partir de 8 ans
Mise en scène de Julia Zimina
Avec Marie Mosser (en alternance avec Sarah Lecarpentier) et Catherine Valla

Aux Ateliers d’Amphoux à 10h45, jusqu’au 30 juillet
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