6 juin 2008
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DAVID BAUX FAIT SON NUMERO
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ses soirées d’impro avec la compagnie des Sherpas, écouté une de ses émissions de radio… Sachez qu’il vous reste encore une chance de le voir en chair et en os ! Après les planches de L’Inédit, du Théâtre Pierre Tabard où il jouait en première partie du comique Xavier Chavari, il a investi le Théâtre de la Plume avec son One Man Bô intitulé « Seulement voilà ! »
David Baux, marseillais d’origine vit à Montpellier depuis maintenant cinq ans et s’est déjà fait un nom dans le milieu du théâtre. Dans son One Man Show, il entre dans la peau d’une quinzaine de personnages : de la vie de chiot aux pouvoirs cachés d’un magnétiseur, aux déboires d’un chasseur raté jusqu’au talent exacerbé d’un peintre bio, il imite aussi bien des gens de la vie de tous les jours que des stars. De fait, il peint des portraits multiples qu’il accoutre d’un geste sûr, d’un mouvement ample. Le public s’embarque illico, s’esclaffe et plonge dans sa male aux trésors à la rencontre de ses comparses ou métaphores comme celle de ce chat noir nommé Griffou. Et cet animal domestique apporte à la tonalité comique du spectacle une jolie douceur poétique rythmant l’enchaînement des sketchs.
Le faciès confit de mimiques, David Baux donne corps à des êtres aux attitudes excessives, aux comportements tourmentés ou aux travers de névrosés. Le jeu n’en reste pas moins subtil, tendre et cette finesse du trait n’interdit pas au demeurant le cocasse de situation. Serait-il un brin félin, ce conteur de Griffou, ce David Baux métamorphosé ? « Seulement voilà », apprenez que si vous aviez la curieuse tentation de vouloir le brosser dans le sens du poil, il n’oublierait pas pour autant de sortir sa bonne griffe d’artiste. Un propos d’ailleurs parfaitement illustré par son imitation de Jean Michel Jarre !
Conteur des temps modernes
Si ce jeune trentenaire s’est longtemps débattu avec ses envies de comédie avant de franchir le pas, sa vocation de comédien ne fait plus de doute. Un brin naïf, il a gardé de son enfance « ce goût de l’illusion, des transformistes, des pirates et des malles aux trésors » nous a-t-il confié. Il avoue d’ailleurs volontiers aimer Les Contes des milles et une nuits, Aladin, Ali baba, Fantomas et tous ces films d’une autre époque… Un tantinet cruel, il nourrit une fascination pour la science fiction voire l’horreur… Il ne cache pas non plus une passion pour les accessoires et les déguisements insolites. Et son penchant pour le ridicule, l’absurde, le lâcher prise ou la folie, sert à merveille le sens de l’exagération du personnage. Quant à ses modèles, la liste est longue pour ce boulimique de comédie : Arturo Brachetti, Courtemanche, Elie Kakou, Edouard Baer, Louis de Funès, ou Gad El Maleh … Mais il reste avant tout marseillais, entendez par là méridional, c’est peut-être pour ça qu’il en pince pour Fernandel, Raimu et les personnages de Marcel Pagnol.
Quoiqu’il en soit, il est en possession de bien des trésors qu’on aimerait partager avec lui… Grâce à une souplesse gestuelle travaillée avec esprit, d’ailleurs certainement acquise par une pratique du mime puis du clown, ce conteur des temps modernes vient de créer un spectacle à rire et à aimer sans compter. Ce numéro vif et décalé, s’il fait déjà parler de lui, risque fort de connaître encore bien des échos dans les mois à venir.
Le 16 mai dernier au Théâtre de La Plume à Montpellier
A la rentrée, vous le retrouverez à Montpellier et à Marseille,
Notamment au théâtre Gérard Philipe (Montpellier) les 12, 13 et 14 février 2009.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ses soirées d’impro avec la compagnie des Sherpas, écouté une de ses émissions de radio… Sachez qu’il vous reste encore une chance de le voir en chair et en os ! Après les planches de L’Inédit, du Théâtre Pierre Tabard où il jouait en première partie du comique Xavier Chavari, il a investi le Théâtre de la Plume avec son One Man Bô intitulé « Seulement voilà ! »
David Baux, marseillais d’origine vit à Montpellier depuis maintenant cinq ans et s’est déjà fait un nom dans le milieu du théâtre. Dans son One Man Show, il entre dans la peau d’une quinzaine de personnages : de la vie de chiot aux pouvoirs cachés d’un magnétiseur, aux déboires d’un chasseur raté jusqu’au talent exacerbé d’un peintre bio, il imite aussi bien des gens de la vie de tous les jours que des stars. De fait, il peint des portraits multiples qu’il accoutre d’un geste sûr, d’un mouvement ample. Le public s’embarque illico, s’esclaffe et plonge dans sa male aux trésors à la rencontre de ses comparses ou métaphores comme celle de ce chat noir nommé Griffou. Et cet animal domestique apporte à la tonalité comique du spectacle une jolie douceur poétique rythmant l’enchaînement des sketchs.
Le faciès confit de mimiques, David Baux donne corps à des êtres aux attitudes excessives, aux comportements tourmentés ou aux travers de névrosés. Le jeu n’en reste pas moins subtil, tendre et cette finesse du trait n’interdit pas au demeurant le cocasse de situation. Serait-il un brin félin, ce conteur de Griffou, ce David Baux métamorphosé ? « Seulement voilà », apprenez que si vous aviez la curieuse tentation de vouloir le brosser dans le sens du poil, il n’oublierait pas pour autant de sortir sa bonne griffe d’artiste. Un propos d’ailleurs parfaitement illustré par son imitation de Jean Michel Jarre !
Conteur des temps modernes
Si ce jeune trentenaire s’est longtemps débattu avec ses envies de comédie avant de franchir le pas, sa vocation de comédien ne fait plus de doute. Un brin naïf, il a gardé de son enfance « ce goût de l’illusion, des transformistes, des pirates et des malles aux trésors » nous a-t-il confié. Il avoue d’ailleurs volontiers aimer Les Contes des milles et une nuits, Aladin, Ali baba, Fantomas et tous ces films d’une autre époque… Un tantinet cruel, il nourrit une fascination pour la science fiction voire l’horreur… Il ne cache pas non plus une passion pour les accessoires et les déguisements insolites. Et son penchant pour le ridicule, l’absurde, le lâcher prise ou la folie, sert à merveille le sens de l’exagération du personnage. Quant à ses modèles, la liste est longue pour ce boulimique de comédie : Arturo Brachetti, Courtemanche, Elie Kakou, Edouard Baer, Louis de Funès, ou Gad El Maleh … Mais il reste avant tout marseillais, entendez par là méridional, c’est peut-être pour ça qu’il en pince pour Fernandel, Raimu et les personnages de Marcel Pagnol.
Quoiqu’il en soit, il est en possession de bien des trésors qu’on aimerait partager avec lui… Grâce à une souplesse gestuelle travaillée avec esprit, d’ailleurs certainement acquise par une pratique du mime puis du clown, ce conteur des temps modernes vient de créer un spectacle à rire et à aimer sans compter. Ce numéro vif et décalé, s’il fait déjà parler de lui, risque fort de connaître encore bien des échos dans les mois à venir.
Christelle ZAMORA (Montpellier)
Le 16 mai dernier au Théâtre de La Plume à Montpellier
A la rentrée, vous le retrouverez à Montpellier et à Marseille,
Notamment au théâtre Gérard Philipe (Montpellier) les 12, 13 et 14 février 2009.