27 mai 2008
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Ca y est, le programme du In d’Avignon !
Il faisait doux, en début de soirée, mercredi 14 mai, sous les arbres du cloître Saint-Louis, où Vincent Baudriller - en l’absence d’Hortense Archambault, ponctuellement empêchée - a dévoilé le programme du Festival In à plusieurs centaines d’Avignonnais attentifs. Un avant-goût des soirées de Juillet...
Ce festival est placé sous le signe du regard, celui qui habite la couverture du programme officiel, celui de l’enfant qui ornait l’avant-programme. Regards croisés des créateurs et du public, du présent et de l’histoire, des diverses formes d’art, de l’ici et de l’Europe (il faut justifier les subsides européens..).
Vincent Baudriller a souligné les grands axes qui ont guidé la programmation : la notion et la valeur de transmission, déclinées de diverses façons ; la mélancolie, le rapport avec la souffrance et la mort ; enfin le mystère et l’inconnu (il vaut mieux découvrir que reconnaître, telle est la philosophie du tandem d’organisateurs).
Deux artistes associés, Valérie Dréville, élève de Vitez et marquée par Claudel, et le scénographe Romeo Castelluci, impriment également leur marque sur cette 62e édition. On attend évidemment « Le Partage de Midi » (Valérie Dréville a déjà joué « Le Soulier » de Vitez dans la Cour d’Honneur en 1987 puis à Chaillot), et « la Divine Comédie », les deux poids lourds ; d’ailleurs ce dernier projet est assurément une folie, dûment soulignée comme telle, puisque représentant trois créations (importantes) pour le même festival ; il répond néanmoins, a souligné Vincent Baudriller, à deux caractéristiques essentielles du festival :
- il s’inscrit dans l’architecture d’Avignon, celle notamment du XIVe siècle (contemporaine de Dante),
- il se déroulera dans trois lieux différents (la Cour d’Honneur pour « l’Enfer », ChâteauBlanc pour « le Purgatoire » et l’église des Célestins pour « le Paradis »), et illustrera ainsi pleinement la notion essentielle de parcours, qui traverse toute cette édition.
Une grande majorité des oeuvres attendues sont encore en gestation - au pire -, en écriture, en répétition - au mieux -, et la création flamande occupe une large place, en V.O. souvent. Mais compte tenu de la modestie des subventions - a martelé Vincent Baudriller -, « chaque projet, quel qu’il soit, est un petit miracle ».
Il faudra donc compter avec une bonne trentaine de spectacles.
Mais le bonheur vient aussi de toutes les manifestations et animations « autour » du festival, qui en constituent un creuset essentiel : les lectures, les entretiens en collaboration avec France-Culture, les rencontres avec tous les « faiseurs » du festival, les ateliers d’art dramatique, le « théâtre des idées », les cycles de musique sacrée, les expos diverses, les Rencontres de la Chartreuse, la librairie du festival, laboratoires et échanges...
Le tout sera éclaté d’un bout à l’autre de la ville, à la Chartreuse, Boulbon ou Châteaublanc, dans les églises, les écoles, les musées, l’opéra... Avignon sera In ou ne sera pas !
En attendant le Off, évidemment, et ses centaines de spectacles annoncés.
On peut télécharger le programme sur : www.festival-avignon.com
Les réservations seront ouvertes le 16 juin (le 14 pour les Avignonnais, 9h-17h, au Cloître St-Louis et la Fnac).
Il faisait doux, en début de soirée, mercredi 14 mai, sous les arbres du cloître Saint-Louis, où Vincent Baudriller - en l’absence d’Hortense Archambault, ponctuellement empêchée - a dévoilé le programme du Festival In à plusieurs centaines d’Avignonnais attentifs. Un avant-goût des soirées de Juillet...
Ce festival est placé sous le signe du regard, celui qui habite la couverture du programme officiel, celui de l’enfant qui ornait l’avant-programme. Regards croisés des créateurs et du public, du présent et de l’histoire, des diverses formes d’art, de l’ici et de l’Europe (il faut justifier les subsides européens..).
Vincent Baudriller a souligné les grands axes qui ont guidé la programmation : la notion et la valeur de transmission, déclinées de diverses façons ; la mélancolie, le rapport avec la souffrance et la mort ; enfin le mystère et l’inconnu (il vaut mieux découvrir que reconnaître, telle est la philosophie du tandem d’organisateurs).
Deux artistes associés, Valérie Dréville, élève de Vitez et marquée par Claudel, et le scénographe Romeo Castelluci, impriment également leur marque sur cette 62e édition. On attend évidemment « Le Partage de Midi » (Valérie Dréville a déjà joué « Le Soulier » de Vitez dans la Cour d’Honneur en 1987 puis à Chaillot), et « la Divine Comédie », les deux poids lourds ; d’ailleurs ce dernier projet est assurément une folie, dûment soulignée comme telle, puisque représentant trois créations (importantes) pour le même festival ; il répond néanmoins, a souligné Vincent Baudriller, à deux caractéristiques essentielles du festival :
- il s’inscrit dans l’architecture d’Avignon, celle notamment du XIVe siècle (contemporaine de Dante),
- il se déroulera dans trois lieux différents (la Cour d’Honneur pour « l’Enfer », ChâteauBlanc pour « le Purgatoire » et l’église des Célestins pour « le Paradis »), et illustrera ainsi pleinement la notion essentielle de parcours, qui traverse toute cette édition.
Une grande majorité des oeuvres attendues sont encore en gestation - au pire -, en écriture, en répétition - au mieux -, et la création flamande occupe une large place, en V.O. souvent. Mais compte tenu de la modestie des subventions - a martelé Vincent Baudriller -, « chaque projet, quel qu’il soit, est un petit miracle ».
Il faudra donc compter avec une bonne trentaine de spectacles.
Mais le bonheur vient aussi de toutes les manifestations et animations « autour » du festival, qui en constituent un creuset essentiel : les lectures, les entretiens en collaboration avec France-Culture, les rencontres avec tous les « faiseurs » du festival, les ateliers d’art dramatique, le « théâtre des idées », les cycles de musique sacrée, les expos diverses, les Rencontres de la Chartreuse, la librairie du festival, laboratoires et échanges...
Le tout sera éclaté d’un bout à l’autre de la ville, à la Chartreuse, Boulbon ou Châteaublanc, dans les églises, les écoles, les musées, l’opéra... Avignon sera In ou ne sera pas !
En attendant le Off, évidemment, et ses centaines de spectacles annoncés.
On peut télécharger le programme sur : www.festival-avignon.com
Les réservations seront ouvertes le 16 juin (le 14 pour les Avignonnais, 9h-17h, au Cloître St-Louis et la Fnac).