24 mars 2008
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16:53
C'est bien connu, en Mars, ça repart. Les Miséreux se tâtaient en novembre, les voilà fin prêts en mars et ils se déclarent en plus le jour du 1er tour des municipales. Sans doute histoire d'accaparer la Une de l'actu ?
Pendant l'été 2007, en exclusivité pour RUEDUTHEATRE et pendant tout le Festival d'Avignon, l'humoriste, comédien et auteur lyonnais Pascal Coulan nous a raconté, vu des coulisses, le quotidien d'une troupe qui découvre pour la première fois les joies et les affres de la vie avignonnaise. Tous nos lecteurs attendaient la suite...
F moins 4 mois plus un jour (48)
Oui, partir mais avec quel spectacle à Avignon ? Et là les Miséreux se souviennent...
les parades épuisantes, les tracts qu’on donne et qu’on retrouve par terre, qu’on ramasse parfois, les tourneurs acheteurs diffuseurs plus souvent diffusés voire dilués, tellement ils sont invisibles, inodores, absents …. qu’ont-ils acheté, diffusé, qu’ont-ils aimé, qu’est ce que le public aime. MC se souvient de ces tonnes de papier même pas recyclés, de ces parades oùla sueur se mêle aux arguments, à tous ces ces gens pressés plein de dossiers sous le bras qui courent et volent pour vendre leur spectacle, rencontrer des gens, plein de gens, mais qui en fin de compte vous laissent la bourse à l'air: le tourneur qui achète avec l’argent de sa mairie deux spectacles par an, le directeur de festival qui fait la fine bouche, qui demande des garanties artistiques, mais surtout financières parce que vous comprenez, c’est tellement difficile de tenir un lieu, on ne se fait qu’un petit salaire, tout petit, il y a tellemnet de frais…lesquels…. bien, des frais, techniques, et après, et bien des frais administratifs…. ah bon, lesquels ? …. et puis d’autres frais, lesquels ? logistiques, ah oui, bureautiques, certainement, telescopiques, informatiques, tectoniques, coloscopiques, acadabrantiques…. oui, en y réflechissant, c’et vrai, c’est fou ce que le directeur du Tilleul jaune, de la Terrasse ou de la Bavure d’imprimerie, trois magnifiques lieux papesques, ont comme frais.
Et en multipliant les recettes de huit compagnies qui paient chacune 8.000 euros de location, on sent qu’ils doivent être vraiment exigeants pour joindre les deux bouts du festival, jusqu’au prochain. Que le théâtre est bien gardé dans le Off d’Avignon ! Oui, MC se souvient de tout ça, tout en ajoutant au tableau de jolies comédiennes et festivalières qui elles aussi raffolent des plaisirs multiples de la scène et de l’art ! On se souvient de la douceur de la piscine glauque d’où on a ramené un staphilocoque nosocomial, et les jolies terrasses du festival, seulement trouis euros la grenadine à l’eau du robinet. Mais quel robinet.
Merci Bolkentstein, il aurait pu être directeur du Off, puisque tout est régit selon ses lois ;
Oui, les Miséreux se souviennent de tout ça, et pourtant, comme un seul homme, ils ont répondu Oui à l’aventure renouvelée. Comme des chercheurs d’or, ils espèrent encore trouver le nouveau filon. Ils sont 900 compagnies comme ça, et il n’y qu’à se baisser, les caniveaux sont pleins de contrats !
Bon, lance MC qui insiste tandis que tout le monde se revoit au soleil, plein d’un espoir intact et renouvelé, comme une jouvence éternelle : on y va, avec quoi ?
JP réfléchit... un truc qui marche. Tout le monde pense : un ruc qui a marché dans le plus grand festival du monde, c’est « Les trois salopes et la culotte du zouave »…. mais personne n’ose le dire.
Les Miséreux ont de la retenue. Et pourtant, il parait que l’histoire de ces deux salopes, c’était pas si mal finalement. Comme quoi on se fait souvent des idées... pré-con-cul, pardon, préconçues...
Pendant l'été 2007, en exclusivité pour RUEDUTHEATRE et pendant tout le Festival d'Avignon, l'humoriste, comédien et auteur lyonnais Pascal Coulan nous a raconté, vu des coulisses, le quotidien d'une troupe qui découvre pour la première fois les joies et les affres de la vie avignonnaise. Tous nos lecteurs attendaient la suite...
F moins 4 mois plus un jour (48)
Oui, partir mais avec quel spectacle à Avignon ? Et là les Miséreux se souviennent...
les parades épuisantes, les tracts qu’on donne et qu’on retrouve par terre, qu’on ramasse parfois, les tourneurs acheteurs diffuseurs plus souvent diffusés voire dilués, tellement ils sont invisibles, inodores, absents …. qu’ont-ils acheté, diffusé, qu’ont-ils aimé, qu’est ce que le public aime. MC se souvient de ces tonnes de papier même pas recyclés, de ces parades oùla sueur se mêle aux arguments, à tous ces ces gens pressés plein de dossiers sous le bras qui courent et volent pour vendre leur spectacle, rencontrer des gens, plein de gens, mais qui en fin de compte vous laissent la bourse à l'air: le tourneur qui achète avec l’argent de sa mairie deux spectacles par an, le directeur de festival qui fait la fine bouche, qui demande des garanties artistiques, mais surtout financières parce que vous comprenez, c’est tellement difficile de tenir un lieu, on ne se fait qu’un petit salaire, tout petit, il y a tellemnet de frais…lesquels…. bien, des frais, techniques, et après, et bien des frais administratifs…. ah bon, lesquels ? …. et puis d’autres frais, lesquels ? logistiques, ah oui, bureautiques, certainement, telescopiques, informatiques, tectoniques, coloscopiques, acadabrantiques…. oui, en y réflechissant, c’et vrai, c’est fou ce que le directeur du Tilleul jaune, de la Terrasse ou de la Bavure d’imprimerie, trois magnifiques lieux papesques, ont comme frais.
Et en multipliant les recettes de huit compagnies qui paient chacune 8.000 euros de location, on sent qu’ils doivent être vraiment exigeants pour joindre les deux bouts du festival, jusqu’au prochain. Que le théâtre est bien gardé dans le Off d’Avignon ! Oui, MC se souvient de tout ça, tout en ajoutant au tableau de jolies comédiennes et festivalières qui elles aussi raffolent des plaisirs multiples de la scène et de l’art ! On se souvient de la douceur de la piscine glauque d’où on a ramené un staphilocoque nosocomial, et les jolies terrasses du festival, seulement trouis euros la grenadine à l’eau du robinet. Mais quel robinet.
Merci Bolkentstein, il aurait pu être directeur du Off, puisque tout est régit selon ses lois ;
Oui, les Miséreux se souviennent de tout ça, et pourtant, comme un seul homme, ils ont répondu Oui à l’aventure renouvelée. Comme des chercheurs d’or, ils espèrent encore trouver le nouveau filon. Ils sont 900 compagnies comme ça, et il n’y qu’à se baisser, les caniveaux sont pleins de contrats !
Bon, lance MC qui insiste tandis que tout le monde se revoit au soleil, plein d’un espoir intact et renouvelé, comme une jouvence éternelle : on y va, avec quoi ?
JP réfléchit... un truc qui marche. Tout le monde pense : un ruc qui a marché dans le plus grand festival du monde, c’est « Les trois salopes et la culotte du zouave »…. mais personne n’ose le dire.
Les Miséreux ont de la retenue. Et pourtant, il parait que l’histoire de ces deux salopes, c’était pas si mal finalement. Comme quoi on se fait souvent des idées... pré-con-cul, pardon, préconçues...
Retrouvez Pascal Coulan sur scène :
Du 5 mars au 29 mars à 21 H
Du mercredi au samedi
Au Nombril du Monde
1 Place Chardonnet
69001 Lyon
dans son spectacle Plein le culte, présenté à Avignon 2007.
Du 5 mars au 29 mars à 21 H
Du mercredi au samedi
Au Nombril du Monde
1 Place Chardonnet
69001 Lyon
dans son spectacle Plein le culte, présenté à Avignon 2007.
Published by Pascal COULAN
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dans
La Chronique avignonnaise de Pascal Coulan
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