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Coaching prise de parole

           

Mois AprÈS Mois

Festival d'Avignon

18 mars 2006 6 18 /03 /mars /2006 00:34
UN COMÉDIEN ORDINAIRE

Quand les acteurs se mettent à écrire ou pire à chanter et que leurs prestations s’affichent dans tous les médias, il est souvent à craindre le pire. Parfois la prestation est réussie, l’ouie soulagée, le lecteur étonnement satisfait et l’acteur admiré un peu plus. Denis Podalydès peut s’enorgueillir de rejoindre, avec ce nouveau livre, cette minorité. Il reste avant tout, un acteur, un comédien, que dis-je, un sociétaire de la Comédie-Française.
Très sollicité, il est au texte et à la scène comme d’autres sont au four et au moulin, « ubiquiste ». Ses saynètes retracent de manière anachronique les tournages, les répétitions, les premières mais aussi les dernières, les représentations dites en alternance, les souvenirs et les rêves de l’acteur. « J’ai toujours écrit ces textes dans le désir, non d’affirmer quoi que ce soit, mais de décrire, dépeindre, raconter une vie ordinaire de comédien ordinaire. Je ne donne aucune connotation péjorative à ce mot, que je ne prends pas dans le sens de terne, moyen, médiocre, mais dans celui de coutumier, régulier, normal. »

Savoir son texte "par le coeur"

Et il n’est pas avare d’explications et de descriptions sur les façons de vivre sa vie d’acteur. Il n’omet ni les difficultés du travail ni la satisfaction d’être possesseur à vie de la scène du Français « toile de fond de ces Scènes ». Et bien que le fonctionnement de cette institution « académique » souffre de son style compassé, que les couloirs fleurent bon la naphtaline, il en parle avec une certaine tendresse et conserve pour les anciens acteurs formés par et pour le lieu, une indulgence bienveillante car un jour lui aussi aura trente ans d’ancienneté. Il y a le cinéma aussi, les rencontres avec les « énormes » stars, les conditions exécrables de travail (la scène dans la piscine vaguement chauffée et de nuit est très drôle) où l’on sent l’acteur moins à l’aise et surtout moins enthousiaste que sur scène. Entre deux prises, il fait une italienne (exercice de mémoire consistant à se dire en vitesse le texte sans le jouer), surligne son prochain monologue et attend, car c’est aussi cela la vie d’acteur, patienter en attendant son tour d’être sur scène ou face à la caméra, rester patient devant les candidates au premier tour du conservatoire dont l’auteur, légèrement résigné, est membre du jury. Quand il n’attend pas, il travaille ses rôles, répète, recommence, apprend, se concentre, mais aussi bute sur le texte, « peine à retenir des vers ». « Il faut encore rabâcher. Ressasser. J’écris ces lignes pour sortir du ressassement où je dois, séance tenante, retourner. Je me suis fixé ce terme : ce soir, je saurai, à la perfection, la totalité de cette réplique. Par le cœur. »

Pudeur

Et puis il y a le trou de mémoire, l’absence du vers, la déconvenue, le retour à la réalité ce qu’il appelle « le noir de l’enfer du trou ». « La machinerie mentale de la représentation, qui turbinait impeccablement dans les têtes des quelques trois cents spectateurs, des six acteurs et des douze techniciens, toute l’organisation coûteuse d’une tournée de la Comédie-Française, s’arrête là, pesamment, indéfiniment. » Le trou de mémoire compris comme tel par les spectateurs, ne seraient-ils pas le parfait élément de « distanciation » auquel Brecht accorde autant d’importance ? Tout au long du livre et comme un leitmotiv, il évoque la mort et l’art, le suicide de son frère, dévoilé avec pudeur, et la tauromachie. Il se prête volontairement au jeu du toréador faisant virevolter sa canne comme la muleta et rêve d’une rencontre avec la bête sur son propre terrain. Considère-t-il que l’acteur entre sur scène comme le toréador entre dans l’arène ? Peut-être… Mais existe-il seulement des toreros ordinaires ?

Priscilla GUSTAVE-PERRON

Scènes de la vie d'acteur, de Denis Podalydès, éditions Seuil Archimbaud - février 2006 - 19 euros
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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 16:26

« LE DÉSERT AVANCE », DE MARC-ANTOINE CYR

« J’aimerais mieux t’aimer moins. Ou autrement. »

Le texte

Le désert avance est l’histoire d’une rupture entre une mère toute puissante et un fils qui s’efforce de larguer les amarres maternelles.

Mélina habite une maison isolée avec son fils, elle a fait du jardin son royaume. Un jardinier plutôt silencieux est son amant. Rongée par la maladie qui progresse inexorablement en elle, Mélina aimerait passer son dernier été avec son fils, Philémon, mais ne sait pas comment lui dire qu’elle se meurt. Philémon, lui, a découvert l’amour et revient pour annoncer à sa mère qu’il quitte la maison pour s’en aller vivre sa vie avec une autre femme.

Pendant ce temps, ce sont les mauvaises herbes qui gagnent le jardin, l’inéluctable qui se fraye un chemin, le désert qui s’avance…



Un premier texte qui raconte l’amour trop fort d’une mère pour son fils et qui explore le caractère fragile et complexe d’une relation fusionnelle.

L’auteur

Marc-Antoine Cyr est né à Montréal en 1977. En 2000, il sort diplômé du programme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada. Il est l’auteur d’une dizaine de textes dramatiques. Il a écrit Le désert avance en 2003, lors d’une résidence d’écriture à la Maison des auteurs des Francophonies en Limousin.

RÉF. : 64 p. – 12 € - ISBN : 2-84260-214-5 – « Passages francophones » – Coédition Les Francophonies en Limousin

Salon du livre de Paris

Francofffonies !

Les éditions Théâtrales vous accueillent sur le stand N 109.

• Rencontre : samedi 18 mars à 16 heures.

Autour de la collection « Passages francophones », nous vous invitons à une rencontre-débat agrémentée de lectures en compagnie des auteurs :
– Marc-Antoine Cyr (Le désert avance, 2006) ;
– Marc Israël-Le Pelletier (Sarah et Lorraine, 2002 ; Le Globe, 2006) ;
– Moussa Konaté (Khasso, 2005).

• Rencontre : mardi 21 mars à 18 heures

Rencontre-lecture autour de l’œuvre de Bruno Castan.

Auteur et metteur en scène, Bruno Castan participe activement à l’éclosion d’un nouveau patrimoine de littérature théâtrale adressé aux jeunes lecteurs et spectateurs. L’Enfant sauvage est son dernier texte. Parallèlement à cette activité, il écrit également pour le public adulte, ce dont témoigne sa troisième œuvre : La Conquête du pôle Sud par la face nord. Il sera présent pour nous faire part de son expérience.

Recueilli par
Vincent CAMBIER (Avignon)

Éditions Théâtrales
20, rue Voltaire • 93100 Montreuil-sous-Bois
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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 16:14

« LE GLOBE », DE MARC ISRAËL-LE PELLETIER

Identité et corollaires géographiques

Le texte

Lionel se souvient, il avait une dizaine d’années à l’époque, guère plus aujourd’hui. Son récit est celui de sa rencontre avec un jeune professeur de géographie. Quelque peu paternaliste et attentif, celui-ci prendra les traits d’un véritable mentor pour cet enfant privé de père.

De cette rencontre va naître une affection réciproque, un rapport d’affinité complice prenant pour décor une école et plus particulièrement un cours de géographie.

Au-delà d’une réflexion sur les rapports qu’un élève peut entretenir avec son professeur, ce texte entend illustrer le besoin et la nécessité pour un enfant d’apprendre à se repérer, de sorte qu’il puisse grandir dans un monde d’adultes en trouvant sa place.

Stabilité, immobilité, maîtrise par tous les moyens, dont le savoir, d’un monde fuyant et insaisissable, autant de concepts qui dans la pièce sont exprimés avec la force des métaphores par ce monologue d’enfant.



L’auteur

Marc Israël-Le Pelletier, né à Paris, vit depuis vingt ans en Amérique du Nord : après dix ans passés à New York, il réside désormais à Montréal. IL est notamment l’auteur de Sarah et Lorraine, prix SACD de la Dramaturgie francophone 2001, publié dans la même collection.

RÉF. 48 p. – 12 € – ISBN : 2-84260-213-7 – « Passages francophones » – Coédition Les Francophonies en Limousin

Recueilli par
Vincent CAMBIER (Avignon)

Éditions théâtrales
20, rue Voltaire • 93100 Montreuil-sous-Bois
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27 février 2006 1 27 /02 /février /2006 15:15
Critique de l'ouvrage à venir.

Présentati
on de l'éditeur
Depuis leur origine dans la Grèce ancienne, le théâtre et la science entretiennent des liens complexes, passionnels et fertiles. William Shakespeare, Ben Jonson, Molière, Cyrano de Bergerac, Diderot, August Strindberg, Sacha Guitry, Jules Romains, Bertolt Brecht, Edward Bond, Peter Brook, Jean-Claude Carrière ou Bob Wilson, pour ne citer que quelques grands noms, témoignent du phénomène. Croisant réflexions théoriques et expériences de terrain, Michel Valmer s'attache, dans le présent ouvrage, à décrire les effets produits par la science sur l'art théâtral lorsque celui-ci évoque la science, en dehors de toute vulgarisation réductrice. Après avoir repéré les principes constitutifs et les figures régulièrement à l'œuvre dans le théâtre de sciences - le binôme du Fou et du Savant, le théâtre-machine ou l'acteur-objet... - et fait apparaître un type de distanciation spécifique (l'émotion réflexive) ou, encore, un statut particulier du vrai et du faux, il analyse trois mises en scène de textes de Strindberg, Kleberg et Gatti et s'entretient avec des praticiens du théâtre contemporain (Benedetto, Bourdet, Gatti, Jourdheuil, Nichet, Paquet, Peyret, Régy, Sivadier..) qui, tous, ont manifesté au cours de leur travail une préoccupation pour la science. Ce faisant, il montre que la rencontre science/théâtre conduit le théâtre de sciences à adopter des règles de fabrication qui forcent le théâtre à s'interroger, d'une manière plus générale, sur son avenir, son esthétique et sa dramaturgie.

Biographie de l'auteur
Michel Valmer est metteur en scène à la compagnie théâtrale Science 89 (Nantes). Auteur de plusieurs articles sur les rapports du théâtre et de la science, il a soutenu, en 2002, une thèse de doctorat à l'Université de Bourgogne, " Le théâtre de sciences vu de la scène ".
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18 février 2006 6 18 /02 /février /2006 19:32

NOËLLE RENAUDE

Recherches littéraires et dramaturgiques

LA PIÈCE :

Noëlle Renaude poursuit son entreprise de recherche littéraire. Dans Des tulipes, un groupe d’amis se réunit. Chacun a eu la bonne idée d’apporter Des tulipes, sauf Chantal, qui brise le bel unisson en offrant un liseron. Erreur fatale qui démantèle le groupe et saccage l’harmonie tant espérée des rapports sociaux. Dix petites fables découpent la pièce, s’ouvrant, comme dix petites lucarnes, sur des mondes fissurés. C’est l’articulation du groupe et de l’individu qui se joue ici. Un texte ludique à jouer comme on joue du ragtime.

Ceux qui partent à l’aventure, écrit sous forme de strates narratives, croise plusieurs fictions s’imbriquant les unes dans les autres qui créent, autour d’une situation initiale de promeneurs en randonnée, des collisions et des raccourcis pour le moins déroutants. L’écriture, en faisant se rejoindre toutes ces narrations, tend à fusionner l’espace de la page avec celui de la scène. Noëlle Renaude, en bousculant les conventions littéraires de l’écriture théâtrale, et au passage celles de la typographie traditionnelle, nous convie à une aventure inattendue en forme de jeu de piste.

Dans un style inimitable, Noëlle Renaude poursuit ses innovations dramaturgiques et littéraires, invitant le lecteur à s’émanciper du cadre étroit du livre. Imbrications de narrations, dilatations de temporalités et expérimentations typographiques contribuent ainsi à transformer la lecture de ces textes en une expérience inédite et, par là même, à requestionner la théâtralité.



LES ÉVÈNEMENTS :

Au 1er semestre 2006, Noëlle Renaude est l’auteur invité de Théâtre ouvert avec la création en janvier de Par les routes par Frédéric Maragnani, la reprise de plusieurs autres de ses textes ainsi que la mise en espace de Promenades par Marie Rémond.

L’AUTEUR :

Noëlle Renaude écrit depuis l’âge de 27 ans. Ses premiers textes sont publiés dès 1987. Son œuvre qui compte aujourd’hui près de vingt-cinq pièces, fait l’objet de nombreuses créations.

128 p., 15 €, ISBN : 2-84260-210-2
Collection « Répertoire contemporain »

Recueilli par
Vincent CAMBIER

Source : Pierre Banos
Éditions théâtrales
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18 janvier 2006 3 18 /01 /janvier /2006 19:10

CARLES BATLLE

Un drame tragique et paradoxal entre Nord et Sud.

LE LIVRE :

En 1962, au Maroc, Hassan conclut un mariage arrangé avec un Catalan : il promet de donner sa future fille au fils de ce dernier, Guillem. Aujourd’hui, en Catalogne, Guillem, devenu un riche antiquaire, héberge Aixa, une jeune Marocaine sans papiers, avec laquelle il entretient une relation amoureuse. Quarante ans après sa promesse, Hassan débarque chez Guillem, en émigré clandestin. Une visite inattendue qui va engendrer un drame tragique et paradoxal.

Les destins de Guillem, Aixa et Hassan vont se mêler de façon implacable. Dialogues biaisés (l’un des trois ne peut entendre ou parler), confession face à une caméra effacée avant d’être visionnée, tout concourt à l’incommunicabilité et à la construction du drame. L’inégalité criante entre un Nord opulent et un Sud appauvri fausse des relations empreintes de méfiance et d’égoïsme. Les personnages se trouvent confrontés à leurs pulsions les plus noires (la fameuse « tentation »).

Carles Batlle propose avec Tentation un texte fort qui fait exploser les conventions narratives : un théâtre neuf, d’une violence et d’une sensualité résolument actuelles.

L’AUTEUR :

Né à Barcelone en 1963, Carles Batlle est considéré comme l’une des figures majeures de la nouvelle dramaturgie catalane. Il a écrit plus d’une dizaine de pièces, traduites et jouées en plusieurs langues. Il dirige l’Obrador (espace d’expérimentation et de création), la revue théâtrale Pausa, et coordonne le programme de doctorat en arts scéniques à l’Institut del teatre et à l’universitat autònoma de Barcelone.

LA CRÉATION :

Création en français le 10 avril 2006 au Théâtre du Saulcy à Metz par Jean de Pange (compagnie Astrov).

Réf. : 64 p., 12 €, ISBN : 2-84260-207-2
Coédition Maison Antoine-Vitez
Collection « Scènes étrangères »

Recueilli par
Vincent CAMBIER

Source : Pierre Banos
Éditions théâtrales
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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 18:50

BRUNO CASTAN

Une ode universelle sur le dépassement de ses peurs

LA PIÈCE :

Un lieu de passage encombré d’un monstrueux monceau de valises. Trois êtres tentent la traversée de ce désert oppressant. Mais dans cette allégorie burlesque de la mort, les valises prennent vie en s’ouvrant subitement sur le passage de Stepan, Aristide et Olympe. Ces valises-avatars sont autant d’obstacles à leur nécessaire transhumance, autant d’aides précieuses pour réussir leurs deuils. Une ode universelle au dépassement de ses propres peurs.

Avec La Conquête du pôle Sud par la face nord, Bruno Castan use d’une langue belle et très orale dédiée à un théâtre poétique et onirique. Il compose tout en douceur, tendresse et légèreté une comédie burlesque de larmes à retenir.



L’AUTEUR :

Bruno Castan est né à Paris en 1939. Élève de Pierre Valde et de Jacques Lecoq, il est comédien dans la décentralisation de 1962 à 1971 (Comédie de Bourges chez Gabriel Monnet, Comédie de l’Ouest chez Georges Goubert et Guy Parigot, Comédie de Saint-Étienne chez Jean Dasté et Michel Dubois). Parallèlement à son activité de comédien, il réalise ses premières mises en scène théâtrales et se voit confier la direction de l’unité Enfants de la maison de la culture du Havre. En 1974, il participe à la création de la maison de la culture de la Seine-Saint-Denis et en dirigera l’unité Enfance-jeunesse, à Aulnay-sous-Bois.

Appelé en 1986 comme metteur en scène par le Théâtre du Pélican à Clermont-Ferrand, il en assure la direction artistique jusqu’en 2000.

Il y écrit et met en scène notamment La Fille aux oiseaux, Belle des eaux, Le Babou ou l’Enfant sauvage, Les Loups, Neige écarlate, Coup de bleu, Urubu.

Après Cabeza de vaca et L’Oubliure, La Conquête du pôle Sud par la face nord est le troisième texte qu’il adresse d’abord aux spectateurs adultes.

Réf. : 64 p., 10 €, ISBN : 2-84260-208-0
Collection « Répertoire contemporain »

Recueilli par
Vincent CAMBIER

Source : Pierre Banos
Éditions théâtrales
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15 janvier 2006 7 15 /01 /janvier /2006 17:05

AZIZ CHOUAKI

Le temps d’une errance

LA PIÈCE :

Dans une Algérie imaginaire, Mokhtar, Lakhdar et Rachid rêvent d’un autre monde. Ils veulent gueuler leur rage de vivre, « faire bombance », pour échapper à la réalité qui les entoure (pauvreté, islamisme, frustation sexuelle, dictature, corruption). Ils rêvent d’être gangsters ou rockstars, évoquent des personnages, des extraits de films, des chansons qui sont autant de clichés de la culture occidentale. Le temps d’une soirée, ils vont tenter de noyer leur désespoir dans le mauvais alcool, le shit et les amphétamines, mais leur « virée » se transformera en errance spatiale et psychologique et débouchera sur le drame.

La violence, le déchirement intérieur s’expriment dans une langue bariolée, métissée de français, d’arabe et d’anglais, où la syntaxe explose.

L’AUTEUR :

Né en Algérie, Aziz Chouaki réside en France depuis 1991. Dramaturge, romancier, musicien, il se fera connaître par Les Oranges, texte monté plus d’une dizaine de fois à ce jour. Dans ses romans (Baya, L’Étoile d’Alger, Aigle, Arobase), de même que dans ses pièces (El Maestro, L’Arrêt de bus, Une virée, Bazar…), il se distingue par son point de vue sur l’état du monde. À la fois très cynique sur le fond, il cisèle la forme, travaillant le vivant, traquant l’humour au nœud même du drame.



LE SPECTACLE :

Jean-Louis Martinelli reprend sa création de Une virée au Théâtre de Nanterre-Amandiers du 5 au 8 janvier 2006 et ensuite en tournée : du 13 au 28 janvier au Théâtre du Nord de Lille, du 31 janvier au 4 février au Théâtre du Gymnase de Marseille, du 12 au 16 février au Théâtre du Point-du-Jour de Lyon, du 23 au 25 février à la maison des arts et de la culture de Créteil, les 28 février et 1er mars à la Halle aux grains de Blois, du 8 au 12 mars au Théâtre national de Toulouse et du 14 au 17 mars au Théâtre national Bordeaux-Aquitaine.

Réf. 64 p., 11 €, ISBN : 2-84260-209-9
Collection « Répertoire contemporain »

Recueilli par
Vincent CAMBIER

Source : Pierre Banos
Éditions théâtrales
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Chronique FraÎChe