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Festival d'Avignon

23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 12:12
GRIMPER SANS SE FAIRE MONTER... SUR LES PIEDS

Casting ! Un terme de plus en plus galvaudé de nos jours. Un mot en vogue. N'entendons-nous pas dans la bouche même des dirigeants de clubs de football, de casting de joueurs ? On en parle, même, dans les grandes manœuvres des grandes entreprises pour désigner le prochain grand patron. En revanche dans le domaine qui nous intéresse, pour certains professionnels, c'est une poule aux œufs d'or et pour beaucoup d'usagers un sujet bien mal compris ou mal abordé. Comment peut-on décrocher un premier casting et dans de bonnes conditions ? Quels sont les critères idéaux ? D'ailleurs, existe-t-il des candidats parfaits ?

A l'heure de la multiplication des chaînes de télévisions, de médias en général, l'offre et la demande n'a jamais été aussi importante. Il devient important d'informer utilement. Trop de dérives, trop de dérapages, certaines personnes connues pour être peu scrupuleuses n'attendent que vous. Fort heureusement, tous ne sont pas à mettre dans le même panier. Mais chaque année, 15.000 à 20.000 personnes se trouvent victimes d'abus en tout genre (source SLAAC).

Cet ouvrage vous guide dans 13 secteurs d'activités du show-biz : figuration, chant, mode, cinéma, animation, télé réalité, doublage de voix, cirque, enfant graine de star, cabaret, etc. ; vous allez enfin savoir où vous mettez les pieds.... en évitant de vous faire monter sur les vôtres.

L'auteur :
L'auteur, James Chabert, a été victime d'un pseudo producteur de cinéma. En 1999, avec ces compagnons d'infortune, ils remportent le procès. Durant la même période, il sera témoin de nombreuses autres affaires et un besoin se fait sentir. Il crée avec William M. Duval l'association Stoppons Les Arnaques Aux Castings, dont il devient le dirigeant. En octobre 2004, il est également élu Président du Syndicat des Mannequins Professionnels Associés. Au fil des mois, il participe à diverses émissions télé et radio. Dans un premier temps, c’est pour faire part de ses démêlés professionnels, mais très vite il devient le « chevalier blanc » et le conseiller de plusieurs journalistes et animateurs. Il est « poil à gratter » chez les professionnels de la télé-réalité.

En savoir plus :  www.lesmetiersduspectacle.com

Les Métiers du spectacle, par James D. Chabert
Editions du Puits fleuri, 2006, 304 pages, 22 euros.
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29 juillet 2006 6 29 /07 /juillet /2006 21:10
La notion de « Théâtre populaire » a été souvent étudiée du côté des artistes, des théoriciens, jamais dans sa dimension politique. Ce fut pourtant un long combat qui provoqua de nombreuses discussions à l’Assemblée nationale. Des hommes politiques de droite comme de gauche s’affrontèrent : l’État devait-il ou non s’engager, devait-il ou non aider à la création d’un véritable Théâtre populaire en France ? Ce volume se présente sous la forme d'un essai suivi d'une anthologie. Les textes qui la composent ont été choisis pour rendre compte du dialogue souvent houleux qui a existé, de la fin du XIXe au milieu du XXe, entre artistes et hommes politiques.

Ces 46 textes sont regroupés en six sections :

Les Précurseurs
La création du premier Théâtre populaire
Les différentes voies du théâtre populaire, théâtre catholique, théâtre prolétaire
Sous le Front populaire, le théâtre de masse
Le théâtre populaire sous l'Occupation, un théâtre de "régénération"
Le théâtre populaire sous Malraux : le TNP de Jean Vilar.

Ces textes, pour la plupart inédits, ont été choisis pour rendre compte du dialogue souvent houleux qui a existé, de la fin du XIXe au milieu du XXe, entre artistes et hommes politiques.

Cette anthologie est présentée par Pascal Ory, le meilleur spécialiste de l’histoire culturelle en France qui, dans Théâtre citoyen, du Théâtre du Peuple au Théâtre du Soleil (Maison Jean Vilar-Avignon 1995) avait jeté les bases d’une réflexion sur la notion de Théâtre populaire.

L'auteure : Enseignante chercheuse à L'Institut d'Études théâtrales de Paris III, Chantal Meyer-Plantureux a collaboré aux travaux du laboratoire de Recherches sur les Arts du Spectacle du CNRS et a participé, entre autres, aux volumes Chéreau et Kantor.

Théâtre populaire, enjeux politiques - De Jaurès à Malraux, de Chantal Meyer-Plantureux
288 pages - 24,90 €
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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 18:14
Jusqu’à aujourd’hui, on s’est surtout attaché à compter le public des arts de la rue, notamment celui des festivals. 70 000 spectateurs à Sotteville-lès-Rouen, 100 000 à Chalon-sur-Saône, 200 000 à Aurillac, 250 000 à Angers... Le succès de fréquentation des arts de la rue n’est plus à démontrer et tous, élus, artistes, programmateurs, spectateurs et contribuables pourraient s’en satisfaire... Le colloque qui s’est tenu à Sotteville-lès-Rouen en novembre 2005 à l’initiative de la ville et de l’Atelier 231 a permis de procéder à un véritable état des lieux. État des lieux de l’expérience acquise au cours des trente dernières années par les professionnels et acteurs impliqués dans la mise en œuvre des festivals et des spectacles. État des lieux de la recherche autour de ces nouvelles formes d’art et de pratiques de l’art. Cet ouvrage raconte le public plutôt qu’il ne le compte ! Les diverses contributions éclairent la relation entretenue par les artistes, les programmateurs et les élus avec les publics, population ou spectateurs. En plaçant ainsi le public au centre de la réflexion, « La relation au public dans les arts de la rue » revisite les finalités de l’acte artistique et de la politique culturelle.

La relation au public dans les arts de la rue
Collection Carnets de rue - Coédition :  L’Entretemps et l’Atelier 231
Domaine : Arts de la rue / Genre : Actes de colloque / Format : 15 x 21 cm, 112 pages
Prix public TTC : 12 euros

En savoir plus :
On consultera avec profit le site du réseau EuNetstar, basé à Gand (Belgique) et son enquête sur les publics des arts de la rue en Europe.
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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 17:44
Six organisateurs de spectacles européens, réunis pour conduire un projet de coopération en faveur des arts de la rue appelé IN SITU, ont confié à dix-huit artistes intervenant dans l’espace public, une carte blanche pour raconter leur travail à l’étranger. In situ, voyages d’artistes européens est un album sensible : petites histoires, récits de voyages, souvenirs épars de franchissement de frontières. Les artistes, particulièrement ceux qui vont à la rencontre des publics dans des espaces ouverts, pénétrant par surprise ou effraction dans le quotidien des habitants, ont une acuité particulière pour saisir les traits des lieux où ils font leur spectacle. Oeuvrant in situ, ils repèrent le terrain, ses aspérités, ses ressources, ses infrastructures, se heurtent ou s’adaptent aux usages publics et vivent la culture du pays qu’ils visitent. Quand les artistes traversent les frontières, la confrontation à l’étranger est fraternelle mais n’abolit pas les différences. Elle les met au contraire en relief, en dessine les contours et en souligne les contrastes. Si ces récits en disent long sur les paysages découverts, ils nous parlent tout autant du voyageur lui-même. Ses rencontres, ses impressions et son propos sont marqués par les influences dont il est à la fois l’héritier et l’artisan. Ils soulignent aussi les décalages ou les ressemblances dont il fait le constat. Se dessinent à travers le livre des portraits inhabituels, portraits en situation de déplacement, de passage d’un monde à l’autre et parfois, certains artistes nous livrent ce qu’in situ, l’expérience a provoqué dans leur démarche de création.

Feuilletez quelques pages.

IN SITU -Voyages d’artistes européens / European artists on the road
Collection Carnets de rue - Coédition : L’Entretemps
Domaine : Arts de la rue / Genre : Beau livre / Format : 23 x 27 cm, 208 pages
Prix public TTC : 25 euros
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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 12:04
Nouvel auteur à découvrir aux éditions Théâtrales : István Tasnádi. Le jeune dramaturge hongrois de la troupe Cercle de craie du metteur en scène Arpád Schilling propose de revisiter le mythe de Phèdre sous un angle résolument psychanalytique et contemporain dans une traduction de Kristina Rády.

Phèdre, épouse de Thésée, roi d’Athènes, attend désespérément le retour de son mari, absent depuis trois ans. Elle tombe follement amoureuse de son beau-fils Hippolyte, qui la rejette.

Cette Phèdre 2005 défigurée au scalpel, est ironique et animale, absurde, comique dans son vague à l’âme, touchante dans le pitoyable. À l’intérieur  du cadre connu de la tragédie, sa versification fait exploser une langue dynamique, actuelle, souvent crue, à travers laquelle la violence sexuelle affleure. Sexe, famille, pouvoir et vengeance donnent à ce mythe si souvent repris une portée profondément actuelle. Des alexandrins argotiques hurlés par un chœur de ménagères dissèquent les secrets de l’âme humaine.

Phèdre 2005, de István Tasnádi - Editions théâtrales - mai 2006

István Tasnádi - Né à Budapest en 1970.
Ses poèmes ou critiques sont régulièrement publiés dans la presse hongroise. Il écrit aussi pour le théâtre et le cinéma. En 1996, il est l'un des membres fondateurs du Théâtre Bárka, dont il demeure le dramaturge jusqu'en 2001. Cette année-là, il devient membre la compagnie Krétakör (Cercle de craie), fondée par le metteur en scène Arpád Schilling.
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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 11:22
Howard Barker est l'auteur d'une oeuvre aussi riche que percutante. Partisan d'un théâtre exigeant qui enfin traiterait le spectateur en adulte et cesserait de l'abreuver de recettes à penser, peintre, poète surtout, Barker place le langage au centre d'une forme dramatique nouvelle : le théâtre de la Catastrophe. À la croisée des regards entre théorie et pratique, ce livre entraîne le lecteur dans un voyage au coeur d'une dramaturgie radicalement différente qui interroge le sens de l'humain.
Les articles et entretiens proposés ici cernent les enjeux théoriques et esthétiques de cette tragédie d'un autre ordre qui dessine un espace théâtral rythmé tout entier de beauté et de terreur, d'excès et d'imagination. Barker révolutionne les modalités du voir et de l'entendre, renverse les présupposés éthiques et esthétiques et fait éclore un théâtre viscéral et vital tout de secret et de liberté où se grave une parole à la fois révulsée et désirante. Injustement méconnu en France, il est l"une des voix les plus originales et les plus fécondes du théâtre anglais contemporain.

Élisabeth Angel-Perez, professeur de littérature anglaise et traductrice, notamment de Barker, dirige un ouvrage majeur consacré à l'auteur de Tableau d'une exécution avec le concours de l'université Paris-IV - Sorbonne et Paris-X - Nanterre : Howard Barker et le théâtre de la Catastrophe.

Howard Barker et le théâtre de la Catastrophe
Ouvrage collectif sous la direction d'Élisabeth Angel-Perez avec le concours de Robin Holmes.
Mai 2006 - Editions théâtrales.

Bio de Howard Barker
Né en 1946 à Dulwich - Angleterre - dramaturge et poète anglais.

Issu d'un milieu populaire, marqué par l'après-guerre de son enfance, Barker est de la même génération qu'Edward Bond. Il partage avec ce dernier une prédilection pour les situations de conflits armés, d'antagonisme de classe, (Les Européens, Animaux en Paradis, Maudit crépuscule). Howard Barker présente des êtres empêtrés, déçus, dubitatifs et arrogants tout en même temps, harassés par les choses et leurs propres corps, (Treize Objets, Blessures au visage).
La mort, la mutilation, l'arrogance de l'establishment, les violences spectaculaires ou invisibles qui inspirent son théâtre et en font une oeuvre puissante, nouvelle, l'ont aussi éloigné longtemps des scènes, tant en Angleterre que dans le reste de l'Europe.

Le "Théatre de la Catastrophe", ainsi Barker lui-même définit-il son travail, montre l'humanité sous son jour le plus cruel et, paradoxalement, toujours séduisante d'intelligence et de lucidité. Une lucidité qui n'épargne pas le rôle du poète, l'éternel idiot chargé de raconter notre histoire, bruyante et furieuse et sans signification.
"Mais la poésie parfois obscurcit reconnaissons-le .Reconnaissons que le poète se dissimule souvent dans la métaphore comme une créature timide se réfugie dans les bois" (Treize Objets, traduit par Jean-Michel Déprats, éditions Théâtrales/Maison Antoine Vitez)
Pourtant Barker ne donne jamais l'impression d'une créature timide, en fuite. Son oeuvre, encore en cours de traduction, comprend plus d'une cinquantaine de pièces, des recueils de poésie et des textes réunis sur le théâtre, ainsi qu'un livret d'opéra. © Wikipedia

Une oeuvre majeure : Tableau d'une exécution
La République de Venise commande à Galactia, peintre renommée, un tableau commémorant la bataille de Lépante. Au lieu de peindre la gloire de la Sérénissime, elle peint la vérité : un affreux massacre... Le doge la fait emprisonner. Mais les connaisseurs, éblouis par le tableau, le convainquent de réhabiliter, pour la renommée de la ville, et le chef d'oeuvre, et son auteur.

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 10:28
De 1966 à la fin des années 70, de nombreuses expériences théâtrales et cinématographiques, inscrites au cœur des mouvements sociaux et politiques, ont revendiqué un clair dessein militant. Ces formes soumettant leur origine et leur finalité à une autre inspiration que celle de l’Esthétique ont souvent été (parfois à juste titre) contestées, caricaturées ou rejetées, ce qui contribue à occulter tout un pan de l’histoire théâtrale et cinématographique ainsi que la singulière expérience sensible, politique et artistique qu’induisent de telles manifestations. Nous reviendrons ici sur cette histoire et ces esthétiques dans la diversité de ces expressions. Au-delà d’une interrogation sur la légitimité de telles formes, c’est la question de leur " fabrication " qui sera posée : comment le théâtre et le cinéma deviennent-ils des actes militants ?

Théâtre et cinéma militants (1966-1981) - Une histoire critique du spectacle militant
Ouvrage collectif, sous la direction de Christian Biet et Olivier Neveux
Editions l'Entretemps - 512 p. — 25 € (à paraître en octobre).
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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 23:41
La Direction d'acteurs dans la mise en scène théâtrale contemporaine - Par Sophie Proust

Cet ouvrage, préfacé par Patrice Pavis, porte sur un sujet jusque-là inexploré pour lui-même : la direction d’acteurs. S’appuyant essentiellement sur des expériences de stagiaire et d’assistante à la mise en scène auprès de Yves Beaunesne, Matthias Langhoff, Denis Marleau et Robert Wilson, ces pages sont consacrées au travail du metteur en scène avec les acteurs pour créer un spectacle lors de la période des répétitions. Des entretiens avec Stéphane Braunschweig, François Chat et Matthias Langhoff, présentés dans leur intégralité, enrichissent également cette large définition d’un art en perpétuel mouvement.

« Avec une honnêteté scrupuleuse et une modestie exemplaire, mais aussi une détermination et un aplomb non moins admirables, Sophie Proust entreprend la tâche sisyphéenne de rassembler le fruit de ses patientes récoltes. Ce n’est pas la matière qui lui manque et elle s’emploie courageusement à la répartir dans d’innombrables cases, catégories et cas d’espèce. Sophie Proust a le goût de la synthèse systématique tout en excellant dans les analyses ponctuelles, elle est précise sans dogmatisme et dogmatique dans l’exigence de rester ouverte aux nouvelles inventions des artistes »
. Patrice Pavis

Collection Les voies de l'acteur - 576 pages Prix public : 30 euros TTC
Parution: septembre 2006

L’auteur : Après une formation de comédienne au Conservatoire national d’art dramatique de région de Grenoble et une maîtrise de Lettres modernes sur Le Roman d’un acteur de Philippe Caubère, à la suite de laquelle Michel Corvin lui demande d’écrire un article sur cet acteur pour son Dictionnaire encyclopédique du théâtre, Sophie Proust suit un parcours international de stagiaire puis d’assistante à la mise en scène auprès d’Yves Beaunesne, de Denis Marleau et de Matthias Langhoff pour des productions au Théâtre national de la Colline, au Festival d’Avignon, à Montréal, au Théâtre Stabile de Gênes, etc. Un stage d’observation auprès de Robert Wilson participe aussi de son bagage intellectuel et artistique.
Après sa thèse de doctorat dirigée par Patrice Pavis sur la direction d’acteurs, elle enseigne à l’université de Nice avant de devenir maître de conférences en Arts du spectacle (Théâtre) à l’université de Lille III et chargée de cours en Études théâtrales à l’université de Paris VIII. Membre de la Fédération internationale de recherche théâtrale (FIRT), elle s’investit dans le pôle « génétique du théâtre » qu’elle a mis en place au Centre d’étude des arts contemporains (CEAC) de l’université de Lille III ainsi que dans le groupe de recherche créé par Josette Féral sur les processus de création au sein de la FIRT.
Outre sa collaboration à un certain nombre de revues, en Europe et aux États-Unis, notamment Alternatives théâtrales et Western European Stages, elle a également contribué à une étude sur la formation de l’interprète en Italie, où elle a vécu plusieurs années, pour Les nouvelles formations de l’interprète : théâtre, danse, cirque, marionnettes, ouvrage dirigé par Anne-Marie Gourdon et publié par CNRS Éditions en 2005. Cette même année, Sophie Proust fonde sa propre compagnie théâtrale : Le Cri du temps.
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3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 20:16
Après le très beau Avis aux intéressés, avec Jean-Paul Roussillon et Gilles Privat, l’année dernière au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, Didier Bezace s’intéresse à nouveau aux pièces courtes de Daniel Keene, dans les traductions de Séverine Magois. Il propose, à partir de ce 3 mai et jusqu’au 16 juin prochain, un parcours dans trois pièces courtes sur la mémoire : le récit, la pluie, le violon, réunies sous le beau titre mystérieux d’Objet perdu.

Résumé : Insidieusement, dans un bar, à l’heure de la fermeture, sous les traits énigmatiques d’un étranger, la Mémoire vient se glisser auprès d'un vieil homme, M. Skelton. Elle ne le lâchera plus et l’entraînera malgré lui vers la reconnaissance de son histoire. Au terme d'un long inventaire, renouant avec les siens, il retrouvera les fils d'un souvenir qu'il avait tenté de déjouer.

Daniel Keene sera une nouvelle fois à l’honneur à Aubervilliers à la fin du mois de mai avec le spectacle Depuis l’orchestre, le souffle de K par le marionnettiste de talent Alexandre Haslé, du 30 mai au 16 juin. Il s’agit d’un texte inédit que Daniel Keene a écrit, à sa demande, sur la vie de Kafka, " ce rêveur éveillé ". Comédiens et marionnettes nous embarquent pour un voyage, celui de Kafka en route vers le sanatorium de Kierling, ressaisissant par bribes, en un songe éveillé, les images de sa vie.

Le texte sera publié dans le deuxième volume des Pièces courtes de Keene (traduction de Séverine Magois), publié en janvier 2007.

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3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 00:44
Pour avoir mené une recherche sur Anatoli Vassiliev pendant plusieurs années sous le double statut d’actrice et de chercheuse, Stéphanie Lupo apporte un témoignage unique et un éclaircissement « de l’intérieur », sur la pédagogie d’une des figures majeures du théâtre russe contemporain. Tantôt son élève, tantôt théoricienne, elle retrace l’évolution du style du metteur en scène et de ses spectacles à partir du travail de l’ombre qu’il entreprend dans son « laboratoire » depuis près de trente ans. De la méthode de l’étude héritée de Stanislavski et de la nouvelle vague russe, à la technique verbale utilisée pour la poésie dramatique de Pouchkine ou d’Heiner Muller, en passant par les théories des structures de jeu ludiques et psychologiques appliquées à Pirandello, Wilde et Platon, l’ouvrage révèle les paliers successifs d’une recherche monumentale alternant régulièrement entre théâtre des hommes et aspiration spirituelle. En se plongeant au cœur du processus créatif, confondu irrémédiablement avec la biographie de l’homme, l’ouvrage ne manque par ailleurs pas de dévoiler les exploits et les failles du fonctionnement de l’« ensemble » réuni au nom d’un idéal d’art « véritablement vivant ». Alliances et démantèlements, illuminations et ressacs auxquels l’auteur rend implicitement hommage.

Anatoli Vassiliev, au coeur de la pédagogie théâtrale, rigueur et anarchie
Par Stéphanie Lupo
Collection Les voies de l’acteur
288 pages Prix public : 25 euros
Parution : fin mai 2006

L’auteur : Stéphanie Lupo est docteur en études théâtrales de l’université. Elle grandit à Nice où elle suit le programme danse-études. Elle vit en Angleterre puis s’installe à Paris où parallèlement à des études supérieures mixtes - Esthétique et sciences de l’art, Conception et mise en œuvre de projets culturels, Littérature anglaise -, elle prend des cours de théâtre. En 2000 elle assiste à une conférence d’Anatoli Vassiliev et décide d’entreprendre un projet de recherche basée sur son enseignement et sa méthode de jeu. Elle participe à un stage qu’il donne à la Cartoucherie de Vincennes et entame un parcours dominé par la pratique de la méthode russe avec Vassiliev ou d’autres pédagogues. Parallèlement à ces activités théâtrales, elle séjourne plusieurs mois en Europe et aux États-Unis. Elle découvre notamment la performance, le cinéma expérimental, le butô. Elle reçoit plusieurs mentions d’écriture dans des festivals de scénario, joue comme actrice, danse et collabore à des projets d’art contemporain. En 2005 elle achève sa thèse de doctorat sur Vassiliev et est invitée à participer aux journées d’étude du laboratoire de recherche ARIAS. Depuis 2004 Stéphanie Lupo suit la formation à la mise en scène de l’ENSATT à Lyon, dont la direction pédagogique est confiée à Anatoli Vassiliev pour quatre ans.
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