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Mois AprÈS Mois

Festival d'Avignon

20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 16:48
À l’occasion de son 100e anniversaire, la Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre et d'Animation (FNCTA) et L’avant-scène théâtre ont rêvé d'un numéro un peu spécial.

Ils ont ainsi commandé des pièces courtes à sept auteurs dramatiques autour du thème des sept péchés capitaux :

- Jean-Paul Alègre (La Gourmandise),
- Jean-Marie Besset (La Luxure),
- Jean-Claude Grumberg (La Paresse),
- Victor Haïm (L’Avarice),
- Pierre Notte (La Colère),
- Jean-Michel Ribes (L’Envie)
- Stéphanie Tesson (L’Orgueil).

Ce numéro, daté du 15 juin 2007, fait également la part belle au théâtre amateur à travers un dossier d'une trentaine de pages : on y cause par exemple formes courtes, affres des compagnies amateures, art du dédoublement entre vie professionnelle et hobby et rôle du ministère...

A lire avec gourmandise, ou alors, si par paresse ou manque d'envie, vous ne le faîtes pas, on se fâche tout rouge...

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 11:02
« Ou le monde me tue, ou je tue le monde ! » Cette réplique d’Accatone, extraite du film éponyme de Pier Paolo Pasolini, a servi d’impulsion à l’écriture des six drames brefs réunis dans cet ouvrage Le Monde me tue, paru aux Editions Espaces 34.

Les écrivains sont issus de la première promotion du département Ecriture dramatique de l’Ensatt (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), créé en 2003 et animé par Enzo Cormann.

Les six pièces courtes de recueil, de facture et de tonalité aussi diverses que les personnalités de leurs auteurs, témoignent des violences du monde. Guerre des peuples ou des esprits, altérités problématiques, clandestinités... hantent ces éclats d’un monde où la farce le dispute sans cesse à la catastrophe.

Les six pièces courtes sont :

— Trop compliqué pour toi, de Cédric Bonfils (3 femmes) ;
— Le chat de Schrödinger en Tchétchénie, de Marie Dilasser (4 hommes, 2 femmes) ;
— Les cravates, de Thibault Fayner (3 hommes) ;
— Autopsie du gibier, de Samuel Gallet (2 hommes, 2 femmes) ;
— Toute cette neige, de Olivier Mouginot (2 hommes) ;
— Les blés, de Sabine Tamisier (1 homme, 3 femmes).

La présente publication inaugure une collaboration artistique et éditoriale que les Editions Espaces 34 et l’Ensatt comptent consolider au fil des ans.

Concomitamment à la parution, les six pièces sont représentées à l’Ensatt jusqu'au 29 juin 2007 dans des mises en scène de Guillaume Delaveau et Simon Delétang avec une équipe de création (comédiens, son, lumière, scénographie, costume…) issue des différents départements de l’école.

Lire la chronique de Anne Carron, notre correspondante à Lyon.

> Le Monde me tue, éditions espaces 34, 184 p., 16 €

> Création du spectacle « Ou le monde me tue, ou je tue le monde ! » 18 au 29 juin 2007, 20 h à l'Ensatt, 4 rue des soeurs Bouvier, 69005 Lyon
Réservation du lundi au vendredi de 14h à 18h au 04.78.15.05.07 - relâche le dimanche.

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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 06:41
LE MONOLOGUE AU SERVICE DU PAMPHLET

Voilà un monologue conférence qui vous en flanque plein la tronche. Il faut avouer qu’il existe en partie grâce au Benedetto du Théâtre des Carmes d’Avignon. Déjà, ça, c’est un signe qui ne trompe pas. Ensuite, il a été enregistré à Bruxelles lors du 60e anniversaire des Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation active. Ça, c’est encore plus flagrant. Du coup, chacun est prévenu. Franck "Quichotte" Lepage, il ne va pas s’embarquer dans les idées reçues. Il va même plutôt les pourfendre.

C’est simple, son postulat c’est qu’il y a une vérité d’état et que, par voie de conséquence, la sienne de vérité et celle de tous ceux qui analysent comme lui, par rapport à l’officielle, c’est un mensonge. Il va donc nous asséner une série de mensonges.
Par exemple que le capitalisme a intérêt à créer une culture « contrôlée, qui consiste à nous faire croire à la démocratie, sans avoir besoin de la pratiquer » ou « nous faire croire à la liberté d’expression, à condition qu’on ne fasse pas de politique et qu’on ne veuille rien changer ».
Par exemple, puisque « le capitalisme, c’est la rotation permanente des marchandises, […] le ministère ne paie que de l’innovation ».
Par exemple encore que le toujours omniprésent capitalisme réussit à financer « l’idée de fabriquer de la valeur sans fabriquer de la richesse » et que, à partir du moment où l’art est devenu une démarche sacrée, il devient impossible de le critiquer, quelle que soit la réalisation. D’où une tendance à l’inflation culturelle. Non seulement dans la production d’œuvres mais aussi dans les savoirs face aux demandes d’emploi. D’où un chômage qui ne diminue guère et une tendance à « former des gens qui sont secrétaires trilingues pour coller des timbres avec une seule langue ».

De l’éducation populaire à la consommation culturelle

Lepage a sa façon d’arpenter l’Histoire
. Faut le suivre lorsqu’il détricote, avec une contagieuse jubilation et une verve iconoclaste, le fil qui a tissé les différents ministères de la culture, de Malraux à aujourd’hui, via Jack Lang. Ce serait vraiment drôle si cela n’avait pas abouti au système actuel d’une "culture alibi" plutôt qu’à une "éducation populaire" susceptible de conscientiser les citoyens dans une vision collective et responsable de la société.

Sa démonstration essentielle, elle est imparable. Il s’empare des mots, il explique le sens qu’on leur accordait avant, auparavant ; puis, voilà qu’il explique quels sont les mots nouveaux qui les remplacent dans les sphères autorisées, celles qui détiennent le pouvoir et les subventions. Alors, toute seule, surgit la réalité qui se cache derrière les petits jambages constituant les mots en question. Ainsi de la nuance qui fit passer l’ « insertion » où chacun a sa chance à l’« intégration » qui est sélective. Celle qui surgit quand on remplace capitalisme par libéralisme, exploitation par développement, exploité par défavorisé ou exclu. Celle qui incite à penser autrement la réalité sociale puisque d’autres vocables la redéfinissent. Comme « projet » qui transforme désormais tout en produit à court terme.

Bref, à lire. À analyser, à critiquer, à méditer, à savourer, à contester éventuellement. Mais de toute façon : à lire, à ingurgiter d’urgence à la façon d’une potion régénérante !

Michel VOITURIER

L’Éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu…, par Franck Lepage
Ed. du Cerisier, 2007, 111 p. - 8 €
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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 17:12
L'improvisation est aujourd'hui au centre des techniques théâtrales de nombreuses compagnies ou stages et s'est répandue jusque dans des séminaires d'entreprises. Cette pratique s'est transmise à travers plusieurs générations, non sans quelque méfiance d'une partie des professionnels du spectacle.  En France, elle existe depuis le début des années vingt et a pour illustres initiateurs Charles Dullin puis Jean-Louis Barrault. C'est à l'histoire de cette technique théâtrale si particulière et à ses liens avec les organismes de promotion culturelle qu'Yves Lorelle, ancien président du Centre National du Mime, s'intéresse ici.

Titre : Dullin-Barrault. L'éducation dramatique en mouvement
Auteur : Yves Lorelle
Editions de l'Amandier
Prix éditeur : 20 €

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 11:18
Élie Pressmann fut condisciple de Philippe Avron, qui signe d’ailleurs la préface à cette édition. Le Théâtre de cet auteur trop méconnu est hanté par deux éléments récurrents : la Shoah et la proximité de la mort.

Première pièce, « Vlan ! », confronte deux personnages : un vieillard et un jeune homme. Dans un paysage vide, ils attendent un bus qui ne s’arrêtera jamais. L’ancien est tueur. Il pratique son métier bénévolement pour soulager les autres. Il transmet son expérience à la nouvelle génération. Sa vocation consiste à aider chacun personnellement à en finir avec ses difficultés de vivre. Il y a un humour décapant, quasi cynique dans le discours de cet aîné qui représente un monde où il n’y a d’autre issue que la mort, qui incarne l’évidence individuelle du parcours existentiel de chaque être humain.
C’est l’inverse même des génocides qui parcourent le 20e siècle. Sous le rire de l’absurde, c’est toute une réflexion sur la violence, le droit à une fin décente, le terrorisme et l’extrémisme, la solitude humaine.

Avec « Quel temps est-il ? », c’est le mouvement du temps, son empreinte sur les corps et dans les esprits.
Trois couples matérialisent jeunesse, maturité et vieillesse. L’histoire, reprise en boucle, est celle de n’importe qui entraîné de la naissance jusqu’à la disparition finale. Sur un ton de comédie grinçante, autour d’une piste de danse où chacun fait son petit tour et puis s’en va, la pièce prend volontiers le ton sarcastique des parents logés dans des poubelles de « Fin de partie » de Beckett. Dialogues et personnages s’entrelacent, chassé-croisé de mots et de situations, de réalisme et de poésie. Tout cela s’enlise parfois dans des dialogues qui frisent le verbeux.
Le problème de l’euthanasie s’insère en filigrane ainsi que celui de l’inéluctable déchéance physique et mentale, tandis que se pose la question de la durée des couples en confrontation constante de la quotidienneté et de l’amour, de la réalité banale et de l’aspiration utopique.

Enfin, « Parlez-moi d’amour » raconte l’obsession d’un homme dont la mère a disparu en chambre à gaz alors qu’il était encore enfant. Son remords d’appartenir à la race des survivants ronge son existence et nourrit son rêve obsessionnel de retrouver la défunte pour l’intégrer à la famille qu’il a fondée.
Le vrai et l’imaginaire se côtoient sans cesse avec bonheur et subtilité. La difficulté du témoignage de ceux qui vécurent l’horreur des camps nazis ou de n’importe quelle terreur apparaît en tant que drame intime et insolutionnable. Entre passé et présent s’instaure une tension insupportable. Entre compassion et pragmatisme le conflit est permanent.
Au-delà du psychologique, l’œuvre pose parfaitement les enjeux de vivre, de survivre au cœur d’un univers qui n’arrive pas à se construire une morale susceptible de rendre les hommes moins barbares. Le tout enrobé d’un ton de comédie qui allège le poids du tragique sans pour autant tomber dans la farce facile.

Michel VOITURIER

Élie Pressmann, Théâtre, Tome 1, Paris/Bruxelles, Les Impressions nouvelles, 2005, 186 p. (17 €)
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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 12:04
Voila une oeuvre inattendue dans une période opportune... Une pièce de théâtre politique signée du grand maître Flaubert. Un petit bijou au charme suranné dans la forme, d'une si terrible contemporanéité sur le fond...

À 53 ans, en pleine gloire littéraire, Gustave Flaubert écrit Le Candidat. Dans cette « grande comédie politique », une fureur acerbe résonne contre les mondanités, la corruption et l’arrivisme.

Rousselin, héros candidat en province, pris du « vertige de la députation », ne recule devant aucun sacrifice pour gagner l’élection, plus préoccupé par le titre que par la fonction. Il est tantôt conservateur, tantôt socialiste, puis se prétend libéral. il offre femme et fille au mieux votant, travaille la phrase choc et recherche le geste « sincère » de celui qui a raison. Cette satire politique, qui vise tous les partis, offre un éclairage cinglant sur les hommes politiques d’hier et d’aujourd’hui.

Le Candidat est bien le Dictionnaire des idées reçues en politique. L’écriture à la fois potache, rigolarde, teigneuse, violemment « anar », est dédaigneuse de toute politique politicienne, de la bêtise et de l’aspiration électoraliste de tous bords : « Élu-foutu », disait Flaubert.

La préface d’Yvan Leclerc revient sur la passion qu’entretenait l’auteur pour le théâtre, sur la genèse de l’oeuvre et sur l’étonnante modernité de ce pamphlet dirigé contre la rhétorique politique.

A vous de voir après lecture si les temps ont changé ou si les caricatures perdurent, nous, on a déjà notre avis sur la question...

Le Candidat, de Gustave Flaubert
Editions Castor Astral
Prix : 12 €
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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 21:17
Le téléphone portable, terroriste des relations humaines

Sans fil est une comédie téléphonique et digitale. Après Caresses (mise en scène du 6 au 17 mars aux Célestins de Lyon par Christian Taponard et son groupe Décembre) et Après la pluie notamment, le Catalan Sergi Belbel est de retour avec Sans fil, une comédie douce-amère dont il est l’expert.

Quatre protagonistes en pleine crise. Sara, récemment quittée, et sa fille Rosa règlent leurs comptes avec cet homme absent. Claudia, femme autoritaire, a substitué le travail à l’amour en assujettissant l’existence de Jan. Ces quatre destins vont se croiser à l’aéroport, cible d’un attentat terroriste. Si le sujet est grave, Sergi Belbel le traite sur le mode de la comédie. Par téléphone portable interposé, la communication est cahotante, les relations évoluent vite : on se parle ou on tente de le faire, en direct ou par messages, l’écran du mobile montre autant qu’il cache. Quoi de plus pratique qu’un sans-fil pour braver les non-dits et faire tomber les masques ?

L’auteur propose une nouvelle pièce brillante où des situations du quotidien, en apparence anodines, révèlent le grotesque et la gravité des relations humaines.

Paru en février 2007 aux Editions théâtrales.
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 23:04
Une maison dans la campagne berlinoise au bord d'un lac. Johannes Vockerat, jeune philosophe, vit avec sa femme Käthe, faible depuis l'accouchement de leur fils. Madame Vockerat est venue soulager sa belle-fille.

Johannes n'avance pas dans la rédaction de son ouvrage philosophique consacré au matérialisme. Arrive alors par surprise une jeune étudiante russe. À la grande satisfaction de Johannes, mademoiselle Anna s'intéresse à ses écrits : il l'invite à rester quelques jours. Très vite, ils se sentent attirés l'un par l'autre, intellectuellement et affectivement. Käthe tente de prendre pour modèle la femme émancipée qu'est Anna, mais sa jalousie l'emporte et elle tombe malade. Johannes est écartelé entre les deux femmes. Sa mère intervient et demande à "cette personne" de partir. Il est trop tard. Johannes menace de se suicider si on le sépare d'Anna.

Cimetière de l'émancipation individuelle, la famille aura-t-elle raison de l'inexorable passion? L'ordre parental ruinera-t-il les aspirations de liberté des jeunes gens? Dans cette peinture d'une petite bourgeoisie intellectuelle en lutte avec les modèles anciens, ces âmes solitaires se débattent entre rigueur morale imposée par la religion et la pulsion de vie cherchant à briser le carcan... Comme le souligne Jörn Cambreleng, "le drame familial, par petites touches, évoque une marmite où se mijote le XXe siècle".

Titre : Les Âmes solitaires
Auteur : Gerhart Hauptmann
Editeur : Editions Théâtrales - Janvier 2007
Prix : 15 euros

La pièce est créée ce mardi 30 janvier du 30 janvier au 8 février à la Comédie de Valence et du 20 février au 4 mars à la Comédie de Genève dans une mise en scène de Anne Bisang.

Directrice de la Comédie de Genève depuis 1999, Anne Bisang est une metteure en scène dont les choix sont marqués par le souci constant d'interroger différentes réalités sociales par le biais de textes forts et variés, qu'elle appréhende à partir de son esthétique particulière, souvent décalée et toujours percutante. Nous l'avons invitée à emmener la troupe de la Comédie de Valence à la rencontre de Gerhart Hauptmann. Ce dramaturge, contemporain d'Ibsen et Strindberg, peu connu des francophones et pourtant père de l'école naturaliste en Allemagne, est un auteur qui a influencé tout le théâtre européen. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1912.

Une peinture familiale aux teintes tchékhoviennes, avec la troupe de la Comédie de Valence.

Ces âmes solitaires ont indéniablement des affinités avec Ibsen. À l'écart des bruits du monde, les personnages de ce drame domestique évoluent dans le décor idyllique des rives du Müggelsee. Comme pour mieux faire couver le brasier sous l'apparente douceur de vivre. C'est là que Johannes, libre penseur issu d'une famille pieuse, s'est retiré avec femme et enfant pour écrire une œuvre philosophique sans concessions sur son époque. Mais Johannes est en proie au doute : ni le calme bucolique des lieux ni les joies de la famille n'offrent de réponse à ses tourments, qu'il pense pouvoir enfin partager avec une jeune intellectuelle qui fait irruption dans ce huis clos familial. Gerhart Hauptmann trace des personnages en quête d'une sérénité impossible à saisir, livrés à une terrifiante solitude dans leur univers intime, et montre ainsi toutes les failles des valeurs traditionnelles qu'aucun autre modèle ne parvient néanmoins à remplacer. Et l'on se dit que des échos de Tchekhov planent aussi sur ces âmes solitaires.

Coproduction de la Comédie de Genève et de la Comédie de Valence – Centre dramatique national Drôme-Ardèche. Avec la participation artistique de l'ENSATT.

Source :  www.editionstheatrales.fr
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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 16:01


Livre I

Résumé de l'éditeur : Au Ve siècle après JC, en ces temps troublés où l’Empire romain s’effrite et les traditions celtes sont malmenées par un christianisme galopant, le royaume de Kaamelott apparaît comme le dernier rempart contre l’obscurantisme. Entouré de ses chevaliers, le roi Arthur œuvre pour la paix et le maintien de l’ordre dans le Royaume, mais il faut reconnaître qu’il n’est guère aidé… Qui aurait pu prédire que la série Kaamelott, venue assurer sur M6 la succession de l’indétrônable Caméra café, allait triompher aussi rapidement ? Diffusée depuis janvier 2005 sous la forme d’épisodes de sept minutes, cette délirante parodie médiévale qui emprunte à l’esprit des ZAZ et des Monty Python est la création d’Alexandre Astier, bouillonnant auteur, réalisateur et comédien (il incarne le roi Arthur). La série accueille régulièrement de prestigieux invités (Antoine de Caunes, Émilie Dequenne, Lorant Deutsch, etc.) et son succès permet d’ores et déjà à Alexandre Astier d’envisager une adaptation au cinéma, sous sa direction, bien sûr.

Prix : 53 euros
Contenu :
-L'intégralité des épisodes du Livre I
-10 pilotes inédits (Bonus exclusifs)
-"Dies Irae" : court-métrage (Bonus exclusifs)
-10 épisodes du livre II en avant-première (Bonus exclusifs)
-Bêtisier (Bonus exclusifs)

Livre II

Résumé de l'éditeur : Au Ve siècle après JC, en ces temps troublés où l'Empire romain s'effrite et les traditions celtes sont malmenées par un christianisme galopant, le royaume de Kaamelott apparaît comme le dernier rempart contre l'obscurantisme. Entouré de ses chevaliers, le roi Arthur œuvre pour la paix et le maintien de l'ordre dans le royaume, mais il faut reconnaître qu'il n'est guère aidé…  Après une première saison brillante, la série "Kaamelott", créée en 2005 par Alexandre Astier, revient pour une deuxième saison de cent épisodes (de 7 minutes chacun) tout aussi désopilante. On raffole de l'air las du roi Arthur sans cesse confronté à la bêtise de son entourage. Que faire, en effet, lorsque les chevaliers de la Table Ronde refusent de porter les casques pour ne pas avoir l'air abruti ou quand la reine Guenièvre s'entête à pique-niquer dans les sites sacrés avec ses copines malgré les interdits ? Le Graal est encore loin… Alexandre Astier ajoute sa pierre à la légende arthurienne, "cette histoire floue dont tout le monde s'est emparé". Et comme dirait Perceval : "C'est pas faux !"

Prix : 53 euros
Contenu :
- Les épisodes de la série
- Documentaire sur la Légende du Roi Arthur (1 heure)

Livre III

Résumé de l'éditeur :
Comme s'il n'était déjà pas assez accablé par la bande de bras cassés qui l'entourent, le roi Arthur (Alexandre Astier) va désormais devoir se passer du fidèle Lancelot (Thomas Cousseau). Afin d'honorer son titre de Chevalier Errant, ce dernier n'a rien trouvé de mieux que de quitter le château pour élire domicile au beau milieu de la forêt... Après une deuxième saison brillante, la série Kaamelott n'a pas démérité en 2006 en livrant un bouquet de cent épisodes toujours aussi spirituels (dialogues sous influence Audiard). Alexandre Astier et son équipe ont même innové, en asseyant les intrigues sur plusieurs épisodes. Pour la première fois, il est donc conseillé de visionner les aventures dans l'ordre. Le point fort de ce Livre III réside dans les rapports houleux entre Arthur et Lancelot. Celui qui s'était jusqu'alors montré le plus digne chevalier de la Table Ronde, ne supporte plus désormais l'incompétence de ses compagnons. Non seulement il abandonne le roi, mais il ira même jusqu'à faire la cour à la reine, pourtant pas très finaude. Quant à Perceval et Karadoc, les deux personnages les plus savoureux de la série, ils sont en verve, comme le démontre l'épisode Poltergeist dans lequel les deux benêts tentent vainement d'apprendre le morse (le fameux code). Les intrigues amoureuses sont également au menu de cette saison, qui s'achève sur un épisode très énigmatique. Vivement la suite !

Prix : 53 euros
Contenu :
- Tome 1 et 2
- Un documentaire inédit sur la série
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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 12:29
REDOUTABLES DOUBLONS, PAS FADES DOUBLURES

Tant de comédiens de cinéma ou de séries américaines nous semblent familiers à leurs voix. Chaque amateur de Colombo reconnaîtrait le céléèbre inspecteur à l'imperméable rapé les yeux fermés. Beaucoup d'entre nous ont déjà vu Serge Sauvion, sa voix française, à la télé, mais que savons-nous vraiment de ce métier à part entière ?

Rencontres autour du doublage des films et des séries télé permet de découvrir tous les aspects du métier ; c'est l'ouvrage qui manquait pour sortir de l'ombre cette discipline séduisante qui rend hommage à l'humilité des comédiens et à une facette originale et passionnante de leur savoir faire.

Le doublage est apparu tout naturellement avec le début du cinéma parlant et a suscité, à cette époque, bien des polémiques chez certains critiques et professionnels du cinéma. Depuis, cette technique, devenue une véritable industrie qui fait vivre de nombreux corps de métier, a été acceptée par la plupart des intervenants du Septième Art. Les spectateurs du monde francophone, quant à eux, ont toujours vu, dans leur grande majorité, les films en version française au cinéma. Les séries télévisées, ont permis elles aussi au plus grand nombre de se familiariser avec de nombreuses voix de comédiens français, québécois ou belges. Le doublage reste néanmoins méconnu du grand public.

Rencontres autour du doublage des films et des séries télé est un ouvrage qui présente - au travers de nombreuses interviews de comédiens et de techniciens, de reportages sur des plateaux, de sujets de fond et de fiches de films - le monde du doublage, de la « synchro ». Ce livre, tout en permettant aux apprentis techniciens ou comédiens de découvrir ce secteur, rend hommage à ces professionnels de l’ombre qui méritent une large reconnaissance, contribuant à l'enrichissement de la diversité culturelle par le grand comme le petit écran.

Les auteurs François Justamand, Thierry Attard, et leur équipe composée de Maxime Bomier, Laurent Girard, Bruno Lais, Maurice Le Borgne et Yves Rouxel, journalistes, spécialistes, professionnels ou passionnés de doublage, s'intéressent au sujet depuis de nombreuses années. Ils collaborent régulièrement au site La Gazette du doublage, soutenu et abrité par la revue en ligne Objectif Cinéma.

Sommaire du livre :
Préface : par le comédien Roland Ménard
A savoir et Introduction : Distinction entre la post-synchronisation et le doublage

Historique : La Naissance du doublage, Les voix de l’ombre, Le doublage aujourd’hui...

Doublage et Francophonie : Le doublage au Québec - Les belles voix des Pays d’en haut, Le doublage en Belgique - Le troisième géant, Entretien avec Marianne Dubos, autour de la francophonie

La grève du doublage : A propos, Le poids du silence, Entretiens avec le syndicaliste Daniel Gall et avec la comédienne Maïk Darah

Les métiers et étapes du doublage : Le détecteur, Le traducteur & adaptateur , Le calligraphe, Le directeur de plateau, Le recorder, L’ingénieur du son, Le superviseur, Le monteur son L’ingénieur du son / Mixage, Stockage, Duplication, Tirage des copies, Parcours des copies

Entretiens avec 7 Techniciens : Le détecteur François Caffiaux (My Life Without Me, Blizzard, 21 Grams, Kill Bill, Cabin fever, Buffalo soldiers), Le traducteur & adaptateur Joël Savdié (Incassable, Starship Troopers, Le monde de Nemo, Solaris, Men In Black, Le cinquième élément, X-Men, En pleine tempête, Erin Brockovich, Un plan simple, Speed), La calligraphe Béatrice Bellone (Chicago, Dogville, La Famille Addams, Le Journal de Bridget Jones, Mulholland Drive), Le directeur artistique Jacques Barclay (Ben Hur, La Mort aux trousses, Le Docteur Jivago, Il était une fois la révolution, Warriors), Le directeur musical de doublage Georges Costa (Peter Pan, d'Aladdin, Le Roi Lion, Pocahontas, Le Bossu de Notre Dame, Hercule, Mulan), Le superviseur Fred Taïeb (Star Wars, Shrek), L’ingénieur du son Fred Le Grand (James Bond - GoldenEye, Tomb Raider, Love Actually)

Entretiens avec 11 Comédiens
: Jean Davy (Bing Crosby, Gary Cooper, Kirk Douglas), Jean Berger (Patrick Macnee dans Chapeau melon et bottes de cuir, Laurence Olivier), Zappy Max (Le Comte Yoster a bien l’honneur, Pinocchio, Dumbo), Georges Aminel (Orson Welles, Yul Brynner, Gregory Peck, Lee Marvin, Dark Vador dans les Star Wars, Marlon Brando et Grosminet), William Sabatier (Marlon Brando, Gene Hackman, Trevor Howard, James Mason, Anthony Quinn), Jacques Chevalier, Patrick Poivey (Bruce Willis, Don Johnson, Tom Cruise, Kenneth Branagh), Laurent Pasquier (la voix de Mickey, la souris créée par Walt Disney), Laura Blanc (Jennifer Garner dans la série Alias, Kate Beckinsale, Lea Moreno, Audrey Anderson, Kathryn Hahn, Kristin Kreuk, Amy Smart, Maura Thierney et Shannon Elizabeth), Rafaèle Moutier (Laura Dern dans Sailor et Lula, Andie MacDowell dans Un jour sans fin, Charlize Theron dans Mauvais Piège, Catherine Zeta-Jones dans Intolérable cruauté), Brice Ournac (la série Malcolm, Haley Joel Osment dans Sixième sens de M. Night Shyamalan et A.I. de Steven Spielberg), Benoit Rousseau (la voix française de Mike Myers ou de Nicolas Cage au Québec et un des adaptateurs de la séries Simpson pour la Version Française Québécoise)

Comment faire ses débuts dans le doublage : Les conseils de Fred Taïeb (ancien directeur de production chez Dubbing Brothers), Bruno Lais, (adaptateur et directeur de plateau) et de Sonodi (société de doublage), les sites de sociétés de doublage françaises, belges et québécoises afin de trouver des castings de voix ainsi que quelques sites Internet dédié au doublage.

Dans la pénombre des studios : reportage sur les doublages des films Finding Forrester de Gus Van Sant avec Sean Connery, Rob Brown (Columbia), Wild Wild West de Barry Sonnenfeld avec Will Smith, Kevin Kline (Warner), James Bond - Le monde ne suffit pas de Michael Apted avec Pierce Brosnan, Sophie Marceau (MGM) et The Ladies Man de Reginald Hudlin avec Tim Meadows, Karyn Parsons (Paramount)

Les fiches doublages : King Kong de Merian Coldwell Cooper et Ernest Beaumont Schoedsack - Capitaine Blood de Michael Curtiz - Docteur Jekyll et Mister Hyde de Victor Fleming - Les Enchaînés d’Alfred Hitchcock - La Fureur de vivre de Nicholas Ray - Les Dix Commandements de Cecil B. De Mille - Lawrence d’Arabie de David Lean - Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone - La Tour infernale de John Guillermin - Mort sur le Nil de John Guillermin - Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg - Excalibur de John Boorman - Pulp Fiction de Quentin Tarantino - Le Masque de Zorro de Martin Campbell - Gladiator de Ridley Scott - Le Seigneur des anneaux de Peter Jackson

Rencontres autour du doublage des films et des séries télé
Auteur : Sous la direction de François Justamand, assisté de Thierry Attard
Editeur : Editions Objectif Cinéma
Préface : le comédien Roland Ménard
Format : Broché - 220 pages
Prix : 25 Euros
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Chronique FraÎChe