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Festival d'Avignon

29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 19:34
De Zagreb à Édimbourg, points de vue croisés

Des regards pluriels et... stimulants !

De Zagreb à Édimbourg en passant par Sibiu, Marseille ou Groningue, plusieurs chercheurs et professionnels de la culture confrontent leur point de vue sur la notion de festival, particulièrement différente selon le pays où on l’aborde.

De quelle manière les festivals ont-ils influencé la vie culturelle européenne ? Quels rôles jouent-ils dans la découverte des artistes ? Quelle impulsion offrent-ils pour conquérir de nouveaux publics ? Quelle places tiennent-ils dans les politiques culturelles de leur pays ? Favorisent-ils le dialogue interculturel ?

Textes d’Anne-Marie Autissier, Dragan Klaic, Sato Silvantu, Jean-Sébastien Steil, Katarina Pejovic, Alain Bertho, Christopher Maughan...

Préface de Bernard Foccroulle, musicien et Directeur du Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence.

Maître de conférences à l’Institut d’études européennes de Paris VIII et rédactrice en chef de Culture Europe International, Anne-Marie Autissier est considérée comme l’une des grandes spécialistes des politiques culturelles européennes sur lesquelles elle a écrit plusieurs ouvrages et articles.

Coédition Éditions de l’Attribut - Culture Europe International, en partenariat avec l’Institut d’études européennes de Paris VIII. 238 pages + un cahier photos inclus en pages centrales - 13 euros.

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 21:40
“Arrête de pleurer Pénélope” est au théâtre ce que “Sex and the city” est à la série télé: une truculente comédie sur les femmes d’aujourd’hui, où se mêlent humour vache, jalousie féroce, règlement de compte et rabibochage...

Résultat: 800 000 spectateurs conquis dans toute la France, et l’occasion de retrouver nos trois héroïnes contemporaines dans de nouvelles aventures avec “Arrête de pleurer Pénélope 2” qui prend le chemin du même succès.

Entre ses débuts remarqués au festival d’avignon, le théâtre Fontaine et le Trévise à Paris, la tournée actuelle dans toute la France, le spectacle a déjà séduit plus de 350 000 spectateurs en moins de 2 ans et le troisième volet est déjà en préparation pour le cinéma...

 



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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 12:32
"Yoshi Oida pose les questions essentielles : qui suis-je ? Comment vivre et jouer ? Comment partir ? Il évoque des contes orientaux, cite des conseils des vieux maîtres, rappelle les remarques de Peter Brook, dont il reste le plus proche collaborateur.

De cette expérience d'acteur singulier, Yoshi Oida part pour réfléchir sur son art qui réclame entraînement et vision de son corps, éthique de vie autant qu'éthique professionnelle. Voici le livre d'un acteur lucide et expert, qui dispense les conclusions ultimes, résultat d'une vie vécue entre Orient et Occident, entre le désir de maîtrise et celui de plaire. Au-delà des exercices et des ruses, des commentaires sur les masques et les fantômes, des principes de jeu et des pièges à éviter, disséminés avec légèreté à travers ces pages, Yoshi Oida clôt dignement la biographie d'un être qui n'a pas connu l'égarement et a su faire du théâtre un lieu de l'accomplissement.
En ce sens, il est unique. " Georges Banu.

L'auteur en quelques mots... Né en 1934, Yoshi Oida débute sa formation au kyogen (forme comique du théâtre japonais traditionnel) en 1946 Il rencontre Peter Brook en 1968 et rejoint dès 1970 le Centre international de recherches théâtrales (CIRT) créé et dirigé par le metteur en scène anglais.
Il est de toutes les aventures, de tous les voyages, de toutes les créations mémorables du Centre. Yoshi Oida est aussi metteur en scène depuis 1975. Il vit à Paris.

L'Acteur rusé
Yoshi Oida
Actes Sud - 21 euros - 140 pages

Le site du "maître" Yoshi Oida.
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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 12:30
La Saga de Hrólfr kraki est comme la lueur de l’aube se levant sur la littérature des sagas légendaires islandaises, dites aussi « sagas des temps anciens » ou « sagas mensongères ». Façonnée probablement au VIe siècle, elle est apparentée au célèbre Beowulf anglo-saxon, avec lequel elle partage quelques héros, et comme lui, surtout, elle puise à pleines mains dans les ténèbres des légendes archaïques du Nord pour donner matière à son propos.

Soit donc, en des temps primitifs, une lignée royale maudite du Danemark, celle des Skjöldungar, dont les frères fondateurs s’entretuent par soif du pouvoir, et dont l’un des brillants rejetons, après avoir vengé l’assassinat de son père par son oncle, épouse sans le savoir sa propre fille du fait de la vengeance d’une reine-sorcière outragée. De cette union naîtra Hrólfr, appelé à faire régner la paix dans son royaume. C’est sans compter sur la versatilité du dieu pourvoyeur de victoire, cauteleux et traître à l’occasion, Odin.

Conte épique...

Ainsi se déploie une saga sans équivalent, épousant souvent un style épique qui n’est pas sans rappeler le cycle arthurien dès lors qu’elle rapporte en outre les aventures des héros qui accompagneront Hrólfr jusqu’au terme de son destin. Bödvarr, l’homme-ours, ou Hjalti, le lâche devenu preux après avoir bu le sang du dragon, sont parmi les grandes figures de cette geste pleine de passions effrénées et de sorcières maléfiques assistées de trolls immondes ; les bêtes sauvages, comme des totems, surplombent de leur ombre les affrontements des rois du Nord, qu’il s’agisse de l’Ours danois ou du Verrat gigantesque des Suédois.

Car la Saga de Hrólfr kraki conte par la légende la naissance des premiers royaume scandinaves, dans une atmosphère où la magie (et singulièrement la magie chamanique) inonde le monde des vivants au point que le surnaturel ne se laisse plus guère distinguer.

... et légende romanesque

Mais c’est aussi bel et bien un roman, où les tourments des personnages sont rendus saisissants dans une rigoureuse économie de moyens, tels les errements d’Yrsa, mère et sœur de Hrolfr, aux prises avec la passion qu’elle éprouve pour son père et époux Helgi, lui-même incapable de mettre un frein à ses emportements qui pourtant le détruisent.

D’une richesse documentaire et narrative extrême dont on a pas encore exploré tous les recoins, la Saga de Hrólf kraki, célèbre dans le monde anglo-saxon, n’avait jamais été traduite en français.

Il existe du reste une habile paraphrase traduite en français de ce récit, La saga de Hrólf Kraki, un roman de l’auteur américain Poul Anderson en Folio SF, qui connaît encore aujourd’hui un gros succès.

Régis Boyer est professeur émérite de Paris IV a traduit chez Gallimard les Sagas islandaises (coll. Pléiade), et a déjà traduit aux éditions Anacharsis la Saga de Hrolfr sans terre (2004), la Saga de Bárdr (2007) et la Saga des Fiers-à-bras de Haldor Kiljian Laxness, dans la collection Fictions (2006).

La Saga de Hrólfr krak, présentée et traduite de l'islandais par Régis Boyer. Editions Anacharsis, prix 17 euros.

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 10:17
Sous-titré « Carnets de création théâtrale », ce livre présente deux aspects. D’abord un récit reportage sur la vie quotidienne à l’intérieur du Vietnam et du Cambodge, avec ses difficultés économiques, ses mentalités différentes des nôtres, son régime autoritaire hérité du communisme de jadis. Ensuite, le cheminement des membres de la troupe belge Croquemitaine, venus sur place pour former des comédiens, jouer un spectacle de conscientisation, prendre des contacts afin d’organiser un échange de compagnies entre Asie et Europe via notamment des ONG.

Organiser un tel projet suppose un parcours complexe depuis les institutions officielles européennes afin d’avoir des subventions, en passant par les démarches en vue d’obtenir des visas auprès des ambassades tant pour les comédiens belges en partance que pour les autochtones invités à une tournée chez nous. Ce qui prend des mois, sans garantie de réussite.

Pour se produire en public là où il est d’usage « d’accepter l’ordre établi comme étant celui qui doit exister », il est nécessaire d’avoir l’aval de la censure locale, qui a des idées bien arrêtées concernant ce qui peut être montré et ce qui ne le peut. Pas question, par exemple, d’une fin d’allure pessimiste ; au contraire tout se terminera bien… avec l’aide du parti. Pas question non plus de critiquer Hõ Chí Minh, idole toujours vénérée ; ni de se servir du drapeau rouge pour en donner une image négative, même entre les mains de personnages représentant des ennemis du régime.

Il convient donc de trouver des astuces afin de déjouer les pièges de la bureaucratie mesquine, puisque « les staliniens ont toujours eu le sens de l’ubuesque ». Ainsi, une scène finale montrant les ravages du néolibéralisme sera-t-elle déplacée en prologue, la suite n’étant qu’un flash back permanent. Par ailleurs, jouer dans l’arrière pays suppose des déplacements fréquents, notamment en barque, d’où réduction des décors à leur expression la plus simple. 

Il est nécessaire de trouver des équivalents de signes scéniques différents des nôtres. Ainsi, les corn flakes inconnus au Vietnam doivent faire place au riz. Les tabous de la sexualité ne peuvent être évoqués que nimbés d’une morale sans défaut. Au surplus, difficile d’aborder certains sujets comme la prostitution ou la pédophilie, car « dans ce pays, ce qui est interdit ne peut exister, donc n’existe pas. »  Les réactions du public doivent être canalisées, dans la mesure où, parfois, des spectateurs viennent prendre parti verbalement pour ou contre un personnage durant la représentation.

Résultat : « Plutôt que de faire un théâtre pauvre, faisons un théâtre de l’économie. Économie du signe, de l’accessoire, du costume, du décor, et, pourquoi pas, du texte ». Ce qui permet, là comme ici, de toucher des publics jamais concernés par le théâtre de vivre des spectacles qui sont en même temps des outils de réflexion sur la réalité. Tel est le plaidoyer de Solbreux face à la culture institutionnalisée.

Michel VOITURIER

Marcel Solbreux, « Marchandise Chair Viêtnam-Cambodge 2003/2006 », Cuesmes, Le Cerisier, 238 p. (12,80 €)
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 12:52
Sont réunies dans ce volume trois pièces brèves dont la programmation a fait l’objet d’émissions sur France Culture. Elles adoptent un ton badin de comédie. Elles prennent assise sur l’absurde. Le romancier Jean Rouaud (prix Goncourt 1990 pour Les champs d’honneur) s’est manifestement amusé et n’hésite pas à vagabonder à travers la parole pour lui faire jouer une logique de la déraison qui se base souvent sur le principe des associations d’idées enchaînées les unes après les autres.

La fuite en Chine sied bien au festival d’Avignon 2008. Elle montre un metteur en scène draguant une comédienne à qui il veut donner le rôle d’Ysé dans « Le Partage de midi » de Claudel, programmé cette année dans une version de Valérie Dréville. C’est prétexte à jouer sur plusieurs niveaux d’humour. D’abord, la caricature du directeur de troupe prêt à monter une pièce non pour ce qu’elle est mais pour les effets spectaculaires qu’il peut y ajouter, considérant les auteurs uniquement comme « une convention pour l’affiche ».

Ensuite se déclinent des variations drolatiques sur l’identité, la quête de soi, problème récurrent de ceux qui endossent sur scène des rôles chaque fois différents. Cela suppose quelque interrogation sur la différence entre théâtre et vie, mensonge et réalité, spectacle vivante et émissions télévisées enregistrées.

Rose Rose s’en prend aux stéréotypes, mettant en présence une jeune femme et deux fonctionnaires de police.  La perte de mémoire de la plaignante, y compris de ses nom et prénom,  devient prétexte à une sorte de batifolage ludique où les jeux de mots n’ont vraiment pas l’air sérieux. Comme chez un Courteline qui aurait été influencé par Ionesco.

Enfin, Prise de tête prend un malin plaisir à se servir d’expressions à double sens afin de miser sur des quiproquos de langage. L’animatrice radio et son invité à l’antenne se mettent, eux aussi, en quête d’identité jusqu’à aboutir à une photo de groupe où un personnage est sans tête, ce qui rejoint le sous-titre de l’œuvre : Judith et Holopherne.

C’est plaisant, sans prétention. C’est du divertissement pour amateurs de littérature. Ce qui nous change du boulevard et surtout des hectolitres d’hémoglobine déversés dans les feuilletons télévisés voués au culte des tueurs en série.

Michel VOITURIER

Jean Rouaud, La fuite en Chine, Bruxelles/Paris, Impressions nouvelles, 94 p. (13 €)


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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 07:55

 
ARTE propose dans la collection « THEATRE »,
En DVD à partir du 6 mai 2008
   
Médée
De Euripide
Mise en scène Jacques Lassalle
avec Isabelle Huppert

"Toi, qui contre toutes les lois a commis un acte épouvantable !
Médée, sauve-toi, sauve-toi !"

Réfugiée à Corinthe avec Jason, pour lequel elle a trahi les siens et à qui elle a donné deux fils, Médée est désormais bannie de la terre grecque. Son époux a accepté l’offre du roi Créon et a épousé sa fille.
Dans une rage folle, Médée ne mange plus, ne parle ni à ses enfants ni à ses serviteurs.
Craignant sa colère, Créon la condamne à l’exil mais consent à lui laisser un jour de répit pour trouver une terre d’asile. Médée met à profit ce délai pour se venger. Elle décide d’assassiner Jason, sa nouvelle femme et le roi Créon, pour ensuite égorger ses enfants.

Isabelle Huppert, remarquable, interprète le vertige de ce personnage partagé entre l'amour, la colère, la lucidité et la folie. Sur son visage, les rictus de la démence se mêlent aux larmes et aux regards machiavéliques. Puissance à demi divine, Médée est d'autant plus inquiétante qu'elle apparaît fragile. "Notre sympathie croît dans le temps même que croît notre conscience de sa monstruosité" (Jacques Lassalle).

Le film magistral de Don Kent saisit admirablement toute la profondeur de la mise en scène de Jacques Lassalle.

Réalisation : Don Kent
2 h 20 mn - 2000 

COMPLEMENT DE PROGRAMME
Entretien avec Jacques Lassalle, par Isabelle Motrot
Enregistré au Festival d’Avignon 2000 – 12 mn


L'Ecole des Femmes
De Molière
Mise en scène Didier Bezace
Avec Pierre Arditi et Agnès Sourdillon

 " Oh ! que les femmes sont du diable bien tentées,
Lorsqu'elles vont choisir ces têtes éventées "

En 1662, le 29 janvier, Molière se marie avec Armande Béjart ; le 26 décembre, il présente L'Ecole des femmes qui sera la seule création de cette année ! C'est le plus grand succès que connaîtra Molière. Le succès de la pièce et le déchaînement des esprits à son encontre est bien le signe que ce n'est pas une réussite ordinaire, mais l'avènement d'une forme nouvelle en rupture avec l'ordre ancien. De la farce à la comédie, de L'Ecole des maris à L'Ecole des femmes.

Réalisation : Don Kent
2h30 - 2001

COMPLEMENT DE PROGRAMME :
Le temps d'une création
Avec Pierre Arditi, Agnès Sourdillon, Didier Bezace, Don Kent...
De mai à juillet 2001, une caméra dans une main et un appareil photo dans l’autre, Jean-Philippe Granier a suivi les trois mois de création de la pièce, du début des répétitions au théâtre de la Commune d'Aubervilliers à la première représentation dans la cour d'honneur du Palais des Papes d'Avignon.
Un film de Jean-Philippe Granier. 52 mn – 2001

   
Pour un oui ou pour un non
De Nathalie Sarraute
Un film de Jacques Doillon
Avec André Dussollier, Jean-Louis Trintignant

«C’est bien... ça…»

Jacques Doillon réalise une mise en scène sobre et efficace du huis-clos de Nathalie Sarraute dans laquelle Jean-Louis Trintignant et André Dussollier excellent à nous démontrer le pouvoir des mots, pour notre bonheur ou notre malheur. Précise, claire et dénuée de psychologisme, la langue de l’auteur se laisse dire harmonieusement et nous mène jusqu’aux portes de l’enfer.
Deux vieux amis se rencontrent car l’un veut faire dire à l’autre la raison de sa distance, de son éloignement dans l’amitié. Il lui faudra insister longuement pour qu’enfin le mobile soit nommé : « Ce n’est rien, juste des mots. Oui, c’est à cause de ce rien que je me suis éloigné. Tu m’as dit, quand je me suis vanté de je ne sais quelle réussite, « c’est bien…ça… », avec ce petit ton, cet étirement entre le bien et le ça. » S’ensuit une joute oratoire où chacun peu à peu découvre en même temps qu’il le formule qu’il vit cette amitié comme un piège et que l’autre représente tout ce qu’il déteste. Quelle honte, pourrait-on penser, de rompre une amitié si parfaite pour un oui ou pour un non ! Un « oui » ? Ou un « non » ? Ce n’est pas la même chose...

COMPLEMENT DE PROGRAMME :
Entretien avec Jacques Doillon au sujet de sa relation à l’écriture de Nathalie Sarraute. Réalisation Françoise Dumas (20 mn).

Prix public estimé des DVD : 20€

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 19:16
g978-2-84260-266-6.jpgEntre partitions théâtrales contemporaines et nouvelles à lire pour soi, Adeline Picault offre trois monologues.

Détail des textes :
     
Et Elsa boit
   
Elsa attend, quelque peu éméchée, un homme dans un bar. Elle porte un secret : elle a tué cet homme. Pourquoi? Pour écrire en blanc sur noir, "parce que écrire en noir, c'est insoutenable".
   
Un homme à la ligne
   
Un homme à la ligne montre un jeune homme de vingt-cinq ans, magicien et prostitué à ses heures. Avant de se tuer, il s'adresse à son père absent et lui dit son amour pour un homme qui ne le regarde pas, sa vie qu'il n'a pas choisie.
        
Émoi au bord du monde

   
Émoi au bord du monde met en scène une femme amoureuse, adolescente écorchée, comédienne, qui joue dans l'écriture de sa vie naissante, ici et maintenant. Elle assume un dénuement d'elle-même les yeux dans les yeux avec son public.

Née en 1982, Adeline Picault est comédienne, formée au Cours Florent et cofondatrice de la Compagnie Un ange passe. Elle est l'auteur de Du pissenlit par les pépins, nouvelle récompensée en 2006, de Et d'un ventre pleure une montagne, pièce radiophonique, et de Sans automne, son premier roman à paraître en 2008.

Titre : Étroits petits tours
Auteur : Adeline Picault
Editions Théâtrales , 80 pages, 13,50 euros
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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 19:09
g978-2-84260-269-7.jpgHubert est un garçon narcissique qu'on a déjà pu découvrir dans Le Journal de Grosse Patate ou Les Saisons de Rosemarie. Tout le monde est amoureux de lui, et lui n'aime rien tant que son reflet dans le miroir. Mais Hubert grandit, change et ne se reconnaît plus. Au fil de journées de plus en plus loufoques, il tente de se réconcilier avec son père, de faire le deuil de sa mère et d'accepter d'entrer dans l'adolescence, grâce à l'aide d'un entraîneur de foot poète et d'un professeur fantaisiste.
Cette pièce aborde avec légèreté des thèmes forts de la fin de l'enfance : l'identité, la puberté, le rapport au père... Avec tact et tendresse, dans une langue inventive et drôle, Dominique Richard invite à une découverte de soi et de l'autre.

Après une maîtrise de philosophie, il entre à l’École supérieure d’Art dramatique du TNS et devient auteur et metteur en scène.

Titre : Hubert au miroir
Auteur : Dominique Richard
Editions Théâtrales, 96 pages, 7 euros.
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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 23:48
v-book-187.jpgLes éditions de l'Amandier publient les actes du colloque "L'écriture de théâtre ets on désir" au théâtre de l'Est parisien en avril 2005.

 
Un colloque des Écrivains associés du théâtre sous la direction de Jean-Pierre Klein.

 
Écrire pour le théâtre ? Quelle idée ! Quel projet ? Doit-on dire auteur dramatique ? Dramaturge ? Écrivain de théâtre ? Le théâtre est-il de la littérature ? Un auteur de pièces de théâtre peut-il être considéré comme un écrivain ? Est-il témoin de son temps, livrant quasiment en direct des documents vécus sur les crises de sa société ? Quels rapports noue-t-il avec le réel ? Comment en traite-t-il ? Quelles différences y a-t-il entre son travail et un article de journal ? Un discours militant ? Un récit ? Une conversation ordinaire ? Une fable ? Ce qu’il produit tient-il de l’oral ou de l’écrit ? Pourquoi dit-on que le théâtre actuel risque de perdre le sens de la métaphore ? Quelle est la place du corps dans l’écriture théâtrale, même celle qui n’est pas jouée ? Quels rôles y jouent les yeux, la langue, les oreilles, les muscles, la chair, la voix ? Qu’est-ce que d’accompagner des personnes qui ignorent le théâtre dans une découverte personnelle de leurs capacités d’en écrire ?

Textes : Catherine Anne, Michel Azama, Geneviève Billette, Enzo Cormann, Michel Corvin, Joseph Danan, Carole Fréchette, Pierre Frenkiel, Moni Grégo, Mohammed Kacimi, Jean-Pierre Klein, Bernard Noël, Jean-Gabriel Nordmann, Dominique Paquet, Christian Poslaniec, Jean-Pierre Sarrazac.

Interventions : Jean-Paul Alègre, Louise Doutreligne, Éric Jauffrey, Cosmas Koroneos, Marie-Céline Lachaud, Susana Lastreto, Angéline    Lonet, Danièle Marty, Dominique Paquet, Jean Renault, Sarah Veron.

Titre : Cet étrange désir d’écrire du théâtre
Editeur : Amandier
Prix : 15 euros - 200 pages
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Chronique FraÎChe