7 juillet 2007
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CONTE DE FÉE MODERNE
... Ou le récit décapant, sous le signe de la dérision, d’une vie de mésaventures d’une jeune sénégalaise qui débarque en France. Une belle performance d’une Maïmouna Gueye inspirée qui s’approprie la scène avec une énergie impressionnante et un humour irrésistible. Mordant et touchant.
Oubliez les images fleuries, sirupeuses et naïves du conte de Walt Disney. Du nom féerique qui lui colle à la peau la jeune Bambi n’a hérité que de la beauté. Où sont passés l’innocence, la naïveté, l’insouciance que lui promettaient son prénom ?
Toute l’histoire de Bambi, jeune femme sénégalaise qui découvre la France, commence par le paradoxe de son nom joyeusement tourné en dérision. Une jolie façade pour une existence semée d’embûches, de petites infortunes en blessures douloureuses, d’espoirs en moments heureux. Très jeune et déjà désillusionnée, Bambi continue pourtant de rêver, de désirer une autre vie. Un caractère bien trempé et un humour généreux, tendre et acide, lui donnent la force de dépasser les blessures et les déboires que lui vaut sa conquête de l’intégration.
Un parcours du combattant contre les préjugés
Maïmouna Gueye incarne avec finesse les personnages de son existence : les aimés, les détestés, les méprisés, des plus illuminés aux plus misérables, des plus comiques au plus tendres. Transe du marabout, condescendance du maître, racisme de la belle famille... Autant d’anecdotes, de rencontres, de tranches de vie qui nous plongent dans l’univers tantôt amer tantôt fantasque de Maïmouna Gueye. On se délecte des portraits impitoyables de ses beaux parents auvergnats. On se gausse des prophéties absurdes des marabouts africains. On sourit de ses maladresses amoureuses. La narration bien ficelée, vivante et agréable, est soutenue par une esthétique soignée qui invite à l’évasion.
Texte et interprétation : Maïmouna Gueye
Mise en scène : Jacques Allaire
Vidéo : Scorpène Horrible
Lumière : Jacques Allaire Costume : Myriam Drosne
Au théâtre Le petit Louvre du 6 au 28 juillet 2007 à 19h50. Au théâtre du TARMAC de la Vilette du 7 au 25 août à 20h.
Photo © Eric Legrand
... Ou le récit décapant, sous le signe de la dérision, d’une vie de mésaventures d’une jeune sénégalaise qui débarque en France. Une belle performance d’une Maïmouna Gueye inspirée qui s’approprie la scène avec une énergie impressionnante et un humour irrésistible. Mordant et touchant.
Oubliez les images fleuries, sirupeuses et naïves du conte de Walt Disney. Du nom féerique qui lui colle à la peau la jeune Bambi n’a hérité que de la beauté. Où sont passés l’innocence, la naïveté, l’insouciance que lui promettaient son prénom ?
Toute l’histoire de Bambi, jeune femme sénégalaise qui découvre la France, commence par le paradoxe de son nom joyeusement tourné en dérision. Une jolie façade pour une existence semée d’embûches, de petites infortunes en blessures douloureuses, d’espoirs en moments heureux. Très jeune et déjà désillusionnée, Bambi continue pourtant de rêver, de désirer une autre vie. Un caractère bien trempé et un humour généreux, tendre et acide, lui donnent la force de dépasser les blessures et les déboires que lui vaut sa conquête de l’intégration.
Un parcours du combattant contre les préjugés
Maïmouna Gueye incarne avec finesse les personnages de son existence : les aimés, les détestés, les méprisés, des plus illuminés aux plus misérables, des plus comiques au plus tendres. Transe du marabout, condescendance du maître, racisme de la belle famille... Autant d’anecdotes, de rencontres, de tranches de vie qui nous plongent dans l’univers tantôt amer tantôt fantasque de Maïmouna Gueye. On se délecte des portraits impitoyables de ses beaux parents auvergnats. On se gausse des prophéties absurdes des marabouts africains. On sourit de ses maladresses amoureuses. La narration bien ficelée, vivante et agréable, est soutenue par une esthétique soignée qui invite à l’évasion.
Elsa ASSOUN
www.ruedutheatre.info
www.ruedutheatre.info
Texte et interprétation : Maïmouna Gueye
Mise en scène : Jacques Allaire
Vidéo : Scorpène Horrible
Lumière : Jacques Allaire Costume : Myriam Drosne
Au théâtre Le petit Louvre du 6 au 28 juillet 2007 à 19h50. Au théâtre du TARMAC de la Vilette du 7 au 25 août à 20h.
Photo © Eric Legrand