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Mois AprÈS Mois

Festival d'Avignon

6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 01:07
Suivez le guide au fil du festival :
http://www.ruedutheatre.info/article-20458529.html
 
Du 11 au 31 juillet 2008
Cour de l'Hôtel des Monnaies (en face du Palais des Papes)
 
Le Off est une manifestation unique en son genre : il rassemble en grand nombre
des compagnies venues de l'ensemble du territoire, qui se produisent toute l'année
sur des scènes de tout type, depuis les Centres Dramatiques Nationaux, Scènes
Nationales et théâtres municipaux jusqu'aux plus petites salles de France. C'est
donc dans le Off que viennent jouer tous ceux qui entretiennent, au quotidien et au
contact de tous les publics, la flamme du spectacle vivant. A la suite des propositions
émises lors des Etats Généraux réunis en décembre dernier, nous avons décidé
d'ouvrir dans le Off un lieu d'échange et de dialogue pour que puisse s'exprimer
notre richesse latente. Le Off entre en débat, et la création vivante avec lui. Vous
pourrez venir dialoguer librement avec des critiques et des artistes autour de
l'histoire du Off, autour de parcours thématiques liés aux enjeux de la création,
autour de productions à venir, autour de la manière de mieux accueillir le public et
les artistes et de faire évoluer notre festival.

Programmées et animées par Christophe Galent, ces rencontres, gratuites et
ouvertes à tous, auront lieu du 11 au 31 juillet dans la cour de l'Hôtel des Monnaies
(ancien conservatoire), en face du Palais des Papes.

 

Surpris par la nuit : autour du plateau
C'est avec Bruno Tackels et France Culture qu'au premier jour du Off nous
ouvrirons ces semaines de débats. L'enjeu de l'émission est de montrer toute la
richesse du Off, tout en essayant de dégager des pistes pour le rendre plus fort et
plus convaincant aux yeux d'une profession qui le dénigre souvent injustement alors
qu'un large public le plébiscite.

 France Culture, 10 juillet, 22h15
 
 
Quelques libertés avec l'art…
 
L'INVENTION DU OFF
En juillet 1966, parallèlement à ce que personne encore n'appelait le In, André
Benedetto a donné Statues (pièce recréée cette année au Théâtre des Carmes).
D'autres artistes l'ont vite rejoint et en quelques années une manifestation s'est
installée, à côté du festival créé par Jean Vilar. A côté, et non pas « Off ». Il a régné
une certaine perméabilité entre l'un et l'autre festivals d'Avignon : on pourrait dire
qu'au début c'est le In – qui n'était pas encore le In –, qui s'est invité dans le Off – qui
n'était pas encore le Off. Le temps de la différenciation nette n'est venu qu'ensuite.  
A quelles nécessités, à quelle vocation répondaient les artistes qui ont inventé l'autre
festival d'Avignon ? Qu'est-ce qui faisait défaut, sinon au premier festival d'Avignon,
du moins au théâtre en France, dans les années 60 ? Pourquoi la différenciation
entre In et Off s'est-elle opérée, et que s'est-il joué à ce moment-là ? De quoi
sommes-nous, aujourd'hui, les héritiers ?

 Avec André Benedetto, Antoine Bourseiller, Alain Léonard, Bruno Tackels, Gérard
Vantaggioli. 11 juillet, 11h
 
LE MOMENT 68

Juillet 68 mérite une attention particulière dans l'histoire de l'invention du Off. Depuis
la fin des années cinquante, un certain malaise était perceptible dans les milieux de la
culture. En 68, il s'est exprimé de façons très diverses : par la déclaration du comité de
Villeurbanne, par des attaques plus agressives contre les gardiens de la "Kultur", par les
malicieux lâchers de pintades dans la Cour d'honneur. Mais toutes ces contestations de
la politique culturelle officielle entraient en résonance avec l'espace d'improvisation et de
libre-jeu ouvert en deux ans par les fondateurs du Off. Comment de jeunes artistes ont-
ils vécu 68, à Avignon et hors Avignon ? Que s'est-il passé, en 68, à Avignon "Off" ? De
quelle manière ces événements ont-ils affecté l'identité du Off et de ses acteurs ? Et
qu'en reste-t-il ?

 Avec Nicolas Bonneau, Jacques Kraemer, Alain Léonard, Gérard Vantaggioli.           
11 juillet, 17h
 
68-08 : Avignon, la culture et l'université .............................. 
 
L'université d'Avignon consacre à ce thème la journée du 15 juillet. De midi à minuit
auront lieu des leçons, conférences et débats avec Marin Karmitz, et des universitaires
et chercheurs. Deux films seront également projetés : Mister Freedom, de W. Klein, et
Coup pour coup, de M. Karmitz. L'entrée est libre.
 
QUELLES LIBERTES AVEC L'ART ?
Le Off s'est créé et maintenu au nom d'une certaine liberté. Mais, entre libéralisme et
libertarisme, entre impertinence envers une culture dite "institutionnelle" et récupération
par l'industrie du divertissement, comment garantir aujourd'hui la liberté de la création ?
Quelles libertés demande l'exercice de l'art vivant ? Quelles libertés institue-t-il ?
Comment les préserver, les développer ?  Quelles relations constituer entre le
spectateur et l'artiste pour refonder ces libertés publiques ?

Avec Damien Malinas (Université d'Avignon), Olivier Neveux (Université Marc-Bloch de
Strasbourg), Nicolas Roméas (Cassandre/Horschamp). 12 juillet, 17h


La condition critique
 
en partenariat avec le syndicat professionnel de la critique de théâtre,
de musique et de danse
 
Nous avons voulu rappeler l'importance des regards critiques, à l'heure où ceux-ci
sont de moins en moins admis. Dans notre société de contrôle et d'information, la
fonction critique est en effet sommée de se rabattre soit sur la fonction d'évaluation,
soit sur la fonction de communication. Mais le critique n'est pas un expert technique,
il n'est pas là pour fournir des rapports et des bilans de fin de projet à des comités
spécialisés. Ce n'est pas non plus l'une des courroies de transmission d'une
information neutre et efficace, massive ou ciblée. Un critique est d'abord un auteur,
d'un genre particulier. Au nom de quoi parle-t-il ? Comment travaille-t-il ? Qu'est-ce
que la critique fait au spectacle ? Qu'est-ce qui fonde la critique et que fonde-t-elle ?
Ces questions seront au centre de la rencontre du 15 juillet. A la fin de cette séance,
les intervenants donneront les titres des spectacles dont ils parleront aux séances
des 16 et 17 juillet. Un débat avisé, autour de chaque exercice critique, pourra ainsi
s'engager avec le public.

 Avec Jean-Pierre Bourcier (La Tribune), Irina Gogoberidze (Mzera Culture), Jean-
Pierre Han (Frictions),  Didier Méreuze (La Croix), Diane Scott (Regards), Marie-
José Sirach (L'Humanité). 15, 16 et 17 juillet, 11h
 
 
 
 
Parler d'un millier de spectacles était une tâche impossible. Il a
semblé plus juste et plus pertinent de créer des pistes de parcours
thématiques, à travers l'ensemble des spectacles du Off. Nous avons
donc choisi d'organiser douze rencontres autour de questions
générales, touchant aux enjeux de la création vivante. A chaque
rencontre sont associés un critique et deux spectacles, dont le propos
permet de lancer une réflexion commune à partir d'exemples concrets.
Chaque jour, nous indiquerons tous les spectacles du Off qui
correspondent à la thématique abordée, que nous complèterons par
une bibliographie. Le public pourra ainsi approfondir les thèmes, les
aborder sous d'autres biais, enrichir son regard de spectateur.
 
Nous souhaitons que ce Off en débats soit un espace d'échange et
de dialogue. Le critique et les artistes associés à chaque rencontre
sont là pour initier le dialogue, entretenir le débat, mais celui-ci ne
deviendra riche et vivant qu'à condition que les professionnels et le
public présents n'hésitent pas à faire partager leurs expériences, leurs
sentiments, leurs analyses. Le Off en débats se veut, à l'image du Off,
un lieu d'expression libre et de parole ouverte. Il sera donc ce que vous
en ferez.
 
Puissances imaginaires
 
UTOPIES 1   SUBLIMER LA VIE ?
Le temps d'un spectacle, des acteurs incarnent, concrètement, une vie imaginaire.
Aux loosers d'hier et d'aujourd'hui – aux déçus de l'Espagne post-médiévale comme aux
déçus d'une société que, par dérision, on pourrait nommer "postcontemporaine" (pour
dire que même notre présent s'est volatilisé) – la scène offre un abri. Et la possibilité,
peut-être, de s'émanciper de modèles imposés, de parler en leur nom propre, de mettre
en acte leurs désirs. A quelles conditions cette recréation du monde est-elle plus qu'une
récréation ? 

 Avec Alvina Ruprecht (CBC / Radio-Canada), Irina Brook, pour Don Quichotte
(Villeneuve-en-Scène), Arnaud Troalic, pour Borges vs Goya, de Rodrigo Garcia (La
Manufacture). 13 juillet, 17h
 
UTOPIES 2    BANLIEUES : L'ART EN ACTE ?
Que se passe-t-il quand le spectacle vivant, non content de réinventer le monde sur
scène, va à la rencontre de ceux qu'on dit "Off" et se confronte par exemple aux réalités,
aux histoires, aux habitants des banlieues et cités ? Que se noue-t-il, entre ceux qui
vivent d'imaginer et ceux qui doivent imaginer comment survivre ? Un art se réinvente-t-
il, à travers l'action culturelle et au-delà d'elle ? 

Avec Nicolas Roméas (Cassandre/Horschamp), Eric Checco, pour Othello de
Shakespeare (Collège de la Salle), Jean-Luc Paliès, pour Sublim'Intérim de Louise
Doutreligne (Théâtre des Halles). 14 juillet, 16h30
 
MIROIR 1  THEATRE EN ABIMES
Mais que peut vraiment le théâtre, face à la réalité la plus dure ? Cela vaut-il la peine
de jouer, lorsque le monde est perdu ? Le théâtre a réfléchi ces questions, en a fait un
argument dramaturgique : supposons que des acteurs, de profession ou de hasard,
doivent jouer une pièce dans un contexte qui rend ce jeu incongru, voire vain. Comment,
dans cette situation limite, où le théâtre tout à la fois exhibe sa puissance de
représentation et en montre la faiblesse, un spectacle peut-il nous atteindre avec force ?
Comment un acte imaginaire, au moment même où il s'avoue pauvre et nu, peut-il avoir
un effet de réel ?

Avec Bruno Tackels (Mouvement), Karine Badita, pour Ay Carmela de José Sanchis
Sinisterra (Ateliers d'Amphoux), Olivier Sanquer, pour Les Feluettes de Michel-Marc
Bouchard (Atelier 44). 16 juillet, 17h
 
MIROIR 2    LEGENDES ET MISERES DE L'ART
Jouant avec des puissances imaginaires, le spectacle construit pourtant un monde
tangible : d'une part il impose des références, des codes, une culture, et d'autre part des
artistes en tirent, réellement, subsistance. Le spectacle vivant parvient ainsi à inscrire
concrètement, dans le monde, le rêve particulier d'un créateur. Au risque de l'autarcie,
voire de l'autisme : parfois les artistes et leurs adeptes vivent et se nourrissent de leurs
seuls mythes, s'enchantent d'eux-mêmes, vivent en société semi-fermée. A quels jeux
l'art se livre-t-il lorsqu'il entretient sa légende ? Par quelles ironies rejoint-il la vie ?

 Avec Philippe Verrièle (Danser), Mauro Paccagnella, pour Bayreuth FM (Théâtre des
Hivernales), Piero Steiner, pour El Circ de Sara (Espace Vincent-de-Paul, Ile Piot).      
17 juillet, 16h30
 
 
SCENE ET SUBVERSION 1   VIOLENCE ET BEAUTE
Pourquoi et comment représenter la violence ? S'agit-il d'en détourner le bon public, le
théâtre ayant vocation de purifier nos mœurs ? S'agit-il de permettre au contraire d'en
jouir quand même, le théâtre ayant vocation d'exutoire, de défouloir pour nos passions
sales ? Peut-être se joue-t-il, entre violence et beauté, une partie plus ancienne, où
s'articule le plus originel du théâtre : les noces de l'effroi et du sacré, que consacre la
tragédie antique. La beauté, selon le poète, est le commencement de la terreur. Quel
prix payons-nous à vouloir aujourd'hui l'oublier ?

 Avec Diane Scott (Regards), René Georges, pour Bash latterday plays de Neil LaBute
(Théâtre des Doms), le collectif DRAO, pour Nature morte dans un fossé de Fausto
Paravidino (Petit Louvre). 18 juillet, 17h
 
SCENE ET SUBVERSION    LES  MOEURS ESTHETIQUES
Quelle corrélation entre nos mœurs quotidiennes et nos mœurs esthétiques ? Soit un
fait divers : le meurtre perpétré par les sœurs Papin. Qu'en reste-t-il dans le cérémonial
auquel Jean Genet nous convie avec Les Bonnes ? A quelle opération l'écriture
théâtrale se livre-t-elle sur et avec le "sujet réel" ? Une autre écriture, inspirée de
l'histoire des sœurs Papin, nous aidera à cerner la question qu'à travers le cas des
Bonnes nous tenterons d'approcher : que représente le spectacle ? Qu'est-ce qu'une
représentation ? Et qu'est-ce que représente pour nous le fait d'assister au spectacle ?

 Avec Jean-Pierre Han (Frictions), Jandira Jesus Bauer, pour Les Bonnes de Jean
Genet (Verbe Incarné), Maria Mannaridou-Karsera, pour Les Bonnes de Jean Genet
(Verbe Fou), Paola Rizza, pour Lames Sœurs de Yaëlle Antoine (Espace Vincent-de-
Paul, Ile Piot). 19 juillet, 17h
Saisir le monde
 
UN ASILE EN TEMPS D'EXIL

Avons-nous encore des racines ? La modernité a inauguré le temps des exodes
massifs : exode rural ou intercontinental des populations en quête de travail,
déportations en tous genres, fuites devant des guerres incessantes. Nous voici
désormais condamnés à la mobilité totale. Comment ne pas devenir, au mieux, touristes
de nos propres vies ? Nous chercherons une réponse du côté de l'artiste : s'exposer,
sortir et s'exiler de lui-même le temps d'une représentation, s'abandonner pour mieux s'y
retrouver, c'est l'exercice qui fait sa vie. L'art peut-il nous apprendre à habiter l'exil ?

Avec La Provence, Pascal Montrouge, pour Os (Théâtre des Lucioles), Patrick Womba,
pour Ailleurs Toute ! de Jean-Yves Picq (Verbe Incarné). 20 juillet, 17h
 
L'HISTOIRE TOUT BIEN DECONSIDEREE
Nous avons perdu le sens de l'Histoire. Est-ce un mal ? Au siècle vingtième,
suffisamment de massacres ont été commis par ceux pour qui l'Histoire avait un sens
déterminé. Mais en perdant le sens de l'Histoire, nous avons égaré le sens de deux
adjectifs devenus douteux : "commun" et "populaire". Que se passe-t-il si, achevant de
déconsidérer l'Histoire, le spectacle vivant s'en empare et, sans davantage se soucier de
véridicité ou de reconstitution, se met à jouer avec elle et son horreur, hors de toute
bienséance ? Quel sens de l'Histoire nous donnera-t-il en partage ?

Avec Gilles Costaz (Politis), Marja-Leena Junker, pour Je suis Adolf Eichmann de Jaari
Jutinen (Présence Pasteur), Victor Quezada-Perez, pour Histoire du communisme
racontée aux  malades mentaux, de Matéï Visniec (Collège de la Salle). 21 juillet, 17h
 
RAMENER AU MONDE
Le monde, nous sommes certains de le connaître mieux qu'il y a cent ans. D'un coup
de télécommande, nous passons de l'Irak à la Chine, du Japon à l'Irlande, du Liban au
Congo. Quand, du moins, l'information est assez spectaculaire pour que les médias
espèrent qu'elle nous retienne un instant. Mais, au-delà du bréviaire formaté que nous
débitent les "infos", que savons-nous des mondes qu'il y a dans le monde, des histoires
qu'il y a dans "l'actualité" ? Comment l'art du spectacle vivant peut-il, contre la
spectacularisation médiatique, nous ramener au monde ?

 Avec Jean-Marc Adolphe (Mouvement), Hala Ghosn, pour Beyrouth Adrénaline        
(La Manufacture), Lorent Wanson, pour Africare (Théâtre des Doms). 22 juillet, 17h
 
L'ORDINAIRE SINGULIER
Quelle est notre part de liberté lorsque nous voulons dire ce que nous sommes, ce
que nous avons été ? Lorsque nous nous retournons vers notre vie personnelle et
voulons en faire éprouver le grain singulier ? Des nouveaux médias à la téléréalité, les
formes, les formules et les rythmes dans lesquels viennent s'inscrire nos habitudes
expressives -  tout ce qu'en un temps pas si lointain on aurait nommé « l'idéologie » –
conditionnent l'ordinaire de nos confessions, de nos autofictions. Comment jouer de ces
panoplies expressives pour faire entendre une voix qui ne s'y réduit pas ?

 Avec Marie-José Sirach (L'Humanité), Alain Fleury, pour Papa's memori (Théâtre des
Lucioles), Patrick Pelloquet, pour Inventaires de Philippe Minyana (Grenier à Sel).       
23 juillet, 17h
 
REPRENDRE PIED

Il est des moments d'effondrement absolu. Le monde intime, le monde collectif, ou
bien les deux ensemble se déchirent, explosent. Nous voici désemparés. Nos
représentations sont vaines, nous laissent impuissants à nous saisir du monde, à nous
ressaisir au sein du monde. Comment faire scène de cette faille où tout s'abîme ? Et
quand plus rien ne donne prise, l'art peut-il nous être encore de quelque ressource ? A
quoi reprendre espérance, par temps de grande détresse ?

Avec Eve Beauvallet (Mouvement), Eric Oberdorff, pour Absence / Enola's Children
(Studio des Hivernales), Raymond Yana, pour Vis au long de la vie d'après Violette
Jacquet (Espace Alya). 24 juillet, 16h30
 
POLITIQUE DE LA FABLE

C'est un lieu commun de dire que, depuis les Grecs, le théâtre est un art éminemment
politique, quelque soit le sujet dont il traite. Or le théâtre s'empare parfois directement de
sujets politiques. Qu'est-ce que le théâtre fait à la politique, et qu'est-ce que la politique
fait au théâtre, lorsque la matière de la pièce est explicitement politique ? Existe-il une
manière proprement théâtrale, aujourd'hui, de questionner notre présent et notre avenir
politique ?

Avec Jean-Marie Wynants (Le Soir), Iris Gaillard, pour Anarchie en Bavière de Rainer
Werner Fassbinder (L'Etincelle), Christophe Moyer, pour Les Pensées de Mlle Miss
(Présence Pasteur). 25 juillet, 17h
 

le Off en créations
 
De nombreux professionnels et programmateurs sont présents sur le festival. Ce sont
bien entendu des diffuseurs, mais aussi des partenaires de production possibles. Nous
avons donc voulu ouvrir un espace où des compagnies viendront présenter
publiquement leurs projets pour la saison à venir, et rencontrer d'éventuels
coproducteurs pour des créations qui, après une présentation lors du Off 2009,
tourneront sur la saison 2009-2010.
Ces rencontres ne sont nullement réservées aux professionnels. Comme toutes les
autres, elles sont au contraire ouvertes à tous les publics. Nous croyons en effet qu'il est
important que, dès cette phase de présentation, le public puisse échanger avec les
artistes, et leur renvoyer leurs premières impressions.
Certains de ces projets pourront bénéficier de résidences de création dans les
théâtres du Off.
Le Off souhaite, à travers cette initiative, s'affirmer comme espace de création et de
production.
 
 ..................................................................................................................................................................... 17 juillet
 14h : Titanic, essai sur la fin du monde, d'après Le Naufrage du Titanic, de Hans-
Magnus Enzenberger, compagnie Kali&Co, mise en scène : Massimo Dean. Partenaire :
ODCC 22 – Théâtre en résistance

 14h45 : Maxa on the Rocks, de Thomas Canonne, Théâtre des Cerises, mise en
scène de l'auteur. Partenaires : Nouveau Théâtre d'Angers – Centre Dramatique
National ; Angers-Nantes Opéra ; Grand T (Nantes) ; Théâtre Universitaire de Nantes.

 15h30 : Don Quixotte, Itinéraires intérieurs d'un chevalier errant, compagnie Gilles
Verièpe, chorégraphie : Gilles Verièpe. Partenaires : CCDB (Arques) ; CCN Ballet-
Biarritz ; Micadanses. 
 
 ..................................................................................................................................................................... 18 juillet

 11h : Oh les Beaux Jours, de Samuel Beckett, Théâtre Méga-Pobec, mise en scène :
Jean-Pierre Brière. Partenaire : Théâtre de la Chapelle Saint-Louis (Rouen)

 11h45 : Lumière du corps, de Valère Novarina, Théâtrographe, mise en scène : Louis
Castel.
 
 14h30 Sang Blanc, compagnie Lûlîstan, chorégraphie : Laurence Levasseur.
Partenaires : Mission Culture France – Asie Centrale.

 15h15 La Tentation du Rideau, compagnie Conte, mise en scène Hassane Kassi
Kouyaté. Partenaires : Ville de Gap ; CDMDT 05 ; Centre des Arts du Récit (Grenoble).
 
 ..................................................................................................................................................................... 19 juillet
 
 11h : Fin de cycle, Maboul Distorsion, mise en scène Raymond Peyramaure.
Partenaires : Festival Theater op de Markt ; Festival Le Mans fait son cirque ;
L'Entresort/Furies (Châlons-en-Champagne) ; Cirk'Eole (Montigny-lès-Metz) ; Machines
de l'Ile (Nantes).

 11h45 : Le Cabaret de la fin du monde, d'après Cosmicomics d'Italo Calvino,
compagnie A l'abordage, Frédéric Poty. Partenaires : Conduite Intérieure (France) ;    
Le Cochon Souriant (Québec) ; Sexto Sol (Mexique). 

 ..................................................................................................................................................................... 20 juillet

 11h : Leur vie est un roman, de Didier Gauroy, Spokoïno Théâtre, mise en scène de
l'auteur. Partenaire : Espace Culturel Calonne (Sedan)
 11h45 : Le rêve d'un homme ridicule, réécriture contemporaine de la nouvelle de
Fédor Dostoïevski, Eclats d'Etats, mise en scène Katerini Antonakaki et Emmanuel
Jorand-Briquet.

 14h30 : Mon ami Paul, d'après Le Neveu de Wittgenstein, de Thomas Bernhard,
compagnie La Parenthèse, chorégraphie : Christophe Garcia. Partenaires : L'Astronef
(Marseille) ; CDC Grenoble/Le Pacifique.  
 15h15 : Opéra Soppio, Compagnie Icosaèdre, chorégraphie : Marilen Iglesias-
Breuker. Partenaires : Césaré ; Centre Culturel Saint-Exupéry (Reims).
 
 ..................................................................................................................................................................... 21 juillet
 
 11h : Création pour une foule, compagnie Les danses de Dom, chorégraphie :
Dominique Jégou. Partenaire : CCN de Caen.

 11h45 : Forêt de larmes (recréation tout terrain), compagnie La Licorne, chorégraphe :
Brigitte Cannone.
 
 14h30 : La petite Danube, de Jean-Pierre Cannet, compagnie Correspondances, mise
en scène Marion Bonneau. Partenaire : Escale (Domqueur).

 15h15 : Les Murmures de Vénus, d'après Ariane Buisset, compagnie Débrid'arts,
mise en scène Jeanne Bézier et Agnès Pétreau. Partenaires : 3 bis F (Aix), Théâtre
Vitez (Aix), Théâtre du Merlan (Marseille).
 
 ..................................................................................................................................................................... 22 juillet

 14h30 : Le Grand Projet, de Maria Clara Ferrer, Play Ground Compagnie, mise en
scène de l'auteur. Partenaires : Théâtre du Cloître - Scène Conventionnée de Bellac ;
Scène Nationale d'Aubusson - Théâtre Jean Lurçat.

 15h15 : Groupe Orpheline, de Raya Lindberg, mise en scène de l'auteur. Partenaire :
Centre Garcia Lorca (Bruxelles).

 16h : L'ABC de KF, compagnie enCO.re, chorégraphie : Katja Fleig. Partenaires :
Grand Théâtre de Lorient ; La Voilerie (Arzon) ; CCN Rennes-Bretagne ; Le Triangle
(Rennes) ; ABLE (Marseille) ; Kultur-projekt (Berlin) ; Tanzfabrik (Berlin).
 
 ..................................................................................................................................................................... 23 juillet

 14h30 : Précaire, compagnie Marinette Dozeville, chorégraphie : Marinette Dozeville.
Partenaire : Espace Louis Jouvet (Rethel)

 15h15 : Mariage, compagnie A Corps, chorégraphie : Mélanie Marie et Nicolas Maurel.
 
 ..................................................................................................................................................................... 24 juillet

 14h30 : Deux pas vers les étoiles, de Jean-Rock Gaudreault, compagnie des
Lucioles, mise en scène : Jérôme Vacquiez. Partenaire : Mairie de Compiègne.

 15h15 : Babel Porte, de Marc Béziau, compagnie Mêtis, mise en scène Nico Berthoux.
Partenaire : Mairie d'Angers.
 
 ..................................................................................................................................................................... 25 juillet

 14h30 : Nos vies déchaînées, de Dominique Zay, Art Tout Chaud, mise en scène de
l'auteur. Partenaire : Maison de la Culture d'Amiens.

 15h15 : Il nous faut l'Amérique, de Koffi Kwahulé, Compagnie du Tout-Monde, mise
en scène de l'auteur. Partenaire : TOMA. 


Le Off expliqué aux jeunes compagnies

 
 PAR LEURS AINEES
 
L'aventure du festival est exaltante, mais le parcours reste périlleux, complexe et
onéreux. Des artistes et des compagnies déjà aguerris au Off rendront compte de leur
expérience à tous ceux qui voudraient, pour la première fois, participer en 2009 au
festival, et répondront à leurs questions. Les jeunes compagnies pourront ainsi prendre
la mesure des réalités du Off. Ce "Libre Parlement" des compagnies s'exercera dans un
esprit de solidarité active, de plus en plus nécessaire à la pratique des arts vivants.
27 juillet à 11h, 29 juillet à 16h, 30 juillet à 11h
 

 PAR LES RESPONSABLES DU OFF
 
Dans un second temps, les responsables d'Avignon Festival & Compagnies viendront
présenter les réseaux des salles du Off, la logistique mise à disposition des compagnies
participantes, ainsi que l'association et son fonctionnement.
28 et 31 juillet, à 11h
 
La charte en discussion
 
Depuis plusieurs années, il est question de rédiger une charte du Off qui porterait
notamment sur les conditions et la qualité de l'accueil fait aux spectacles, et régulerait
les relations entre les compagnies et les lieux du Off.
Tout ou presque a été dit et pensé sur le plus grand de nos plus anciens festivals.
L'heure est à la mise à plat de ses fonctionnements, à une réflexion collective sur la
façon d'aborder le Off et sur notre métier de pratiquants de théâtre.
Cette réflexion publique doit permettre, en dégageant les enjeux artistiques et
professionnels du Off de demain, d'aboutir à la rédaction de la Charte du Off.
28 juillet à 16h, 29 juillet à 11h, 30 et 31 juillet à 16h
 
Suivez le guide au fil du festival :
http://www.ruedutheatre.info/article-20458529.html
 
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Chronique FraÎChe