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Festival d'Avignon

6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 15:24

PROGRAMMATION PREMIER TRIMESTRE 2006

• Le Mal des fantômes, de Benjamin FONDANE

Interprétation et mise en lecture : Alain Cesco-Resia

Son œuvre poétique suscite le débat, engage l’interlocuteur à se positionner sur les conflits de notre société contemporaine : l’identité, la nation, l’étranger, la possible cohabitation entre les hommes nourris de leurs différences…

Ses grands poèmes d’exil interrogent le « mal des fantômes », c’est-à-dire la négation des individus par l’émigration, le mépris, la mort ou les idéologies meurtrières.

… Et pourtant, non ! Je n’étais pas un homme comme vous. Vous n’êtes pas nés sur les routes, personne n’a jeté à l’égout vos petits comme des chats encore sans yeux, vous n’avez pas erré de cité en cité traqués par les polices, vous n’avez pas connu les désastres à l’aube, les wagons de bestiaux et le sanglot amer de l’humiliation, accusés d’un délit que vous n’avez pas fait, d’un meurtre dont il manque encore le cadavre, changeant de nom et de visage, pour ne pas emporter un nom qu’on a hué, un visage qui avait servi à tout le monde de crachoir ! « Le Mal des fantômes », extrait.

Écrivain prolifique d’origine roumaine, immigré en France en 1923, B. Fundoianu, devenu Benjamin Fondane, fut critique littéraire, essayiste et cinéaste, philosophe de la liberté et de l’irrésignation, mais surtout poète juif de l’exil et du cri, dramaturge du viscéral.

Alain Cesco-Resia

Plein tarif : 12 €, Off : 9 €, groupes et étudiants : 6 €

Vendredi 13 janvier à 10 h et 14 h 30 (séances scolaire) et 20 h 30

Samedi 14 janvier à 20 h 30

Dimanche 15 janvier à 16 h 30

• Pas bouger, d’Emmanuel DAILY

Théâtre de l’eau qui dort

Interprétation : Hélène Raphel, Vivette Mercury

« Pas bouger », entre facéties et gravité, parle de l’importance d’aller plus loin en dépit des servitudes, de la nécessité de s’éloigner et d’apprendre encore et toujours à la faveur de rencontres qui, même extravagantes, apportent leur part de chaleur.

Plein tarif : 10 €, Off et étudiants : 7 €

Vendredi 20 janvier à 20 h 30

Samedi 21 janvier à 20 h 30

Dimanche 22 janvier à 16h30

• Jeunesse sans dieu, d’Ödön von HORVÁTH

Mise en scène et adaptation : Yves Sauton

Interprétation : Erwan Alec

L’histoire a lieu dans une petite ville de la Ruhr en 1938. Un jeune professeur de lycée, Pabst, est confronté à la montée du racisme dans sa classe, à l’occasion d’une réflexion sur les « nègres ». Intolérants, ses élèves se détournent de lui. Pabst doit cependant les accompagner dans un camp de vacances, où un adjudant en retraite commence leur apprentissage militaire. L’un des garçons, Zorn, tient son journal intime, où il consigne une rencontre troublante : une belle sauvageonne lui a fait des avances dans la forêt. Quelque temps plus tard, un élève est découvert sauvagement assassiné.

D’après le célèbre roman d’Ödön von Horvath écrit en 1937, Jeunesse sans dieu est un drame qui explore la naissance des mécanismes totalitaires, quand, valeurs et repères s’effondrant, les nationalismes sèment la peur dans les esprits, pour mieux asseoir leur pouvoir.

On retrouvera ce que l’on sait déjà par ailleurs : un fond de racisme européen, exprimé dans le monde germanique par la glorification de la « race » ; une appartenance ici à cette race, ce clan, où tout ce qui n’est pas bon pour le clan doit être détruit ; une exaltation de la jeunesse et de la force au détriment de la raison ; enfin tout ce qui a nourri ici nazisme, ailleurs communisme, au cours de notre siècle passé. Une humanité en délire, qui se nourrit d’illusions d’absolu au nom de ses idées et oublie l’expérience humaine apportée par l’histoire, la modération, le sens du juste.

Plein tarif : 10 €, Off et étudiants : 8 €, groupes : 6 €

Dimanche 5 février à 20 h 30

Lundi 6 février à 10 h et 14 h 30 (séances scolaires)

Mardi 7 février à 10 h et 14 h 30 (séances scolaires)

Mercredi 8 février à 10 h (séance scolaire)

Jeudi 9 février à 10 h et 14 h 30 (séances scolaires)

Vendredi 10 février à 10 h (séance scolaire) et 20 h 30

Samedi 11 février à 20 h 30

• Histoire du rat qui voulait de l’amour

Spectacle tout public (à partir de 7 ans), d’Anne QUESEMAND et Laurent BERMAN

Mise en scène et interprétation : Anne Quesemand et Laurent Berman

Le rat Planquinquennal est heureux chez No et Mi. Mais, après cinq ans de repos, il a du vague à l’âme. Il a envie de vivre une grande passion. Il veut qu’on l’aime, il veut aimer. Il rêve de l’éternel féminin, dessine la Rate de ses rêves, écrit au courrier du cœur, s’habille en Valentino et décide de partir à la recherche de l’amour. Il se donne cinq ans.

Après L’Histoire du rat qui voulait du lait, voici la suite des aventures de notre héros, le rat Planquinquennal, qui, revenu vainqueur de l’adversité après avoir réparé ses bêtises de jeunesse, affronte maintenant les épreuves de l’âge adulte, et découvre les difficultés de la rencontre amoureuse.

Un conte en images « mélo-philosophique », sur l’identité et le métissage, un hommage musical et humoristique aux chansons d’amour.

Comment parler de l’amour aux enfants ?

Après avoir exposé aux enfants les thèmes de la mort, de l’origine de leurs desserts, du mystère des images et du cycle de la vie, le Théâtre à Bretelles a choisi d’aborder le sujet inépuisable de la quête amoureuse.

Anne Quesemand et Laurent Berman interprètent le spectacle, avec des dessins en direct ainsi qu’une demi-douzaine d’instruments. Ils rendent aussi hommage à un large répertoire de chansons d’amour.

Le spectacle ne s’adresse pas aux enfants de moins de 7 ans, non pour des raisons de jeux de mains, mais pour des raisons de jeux de mots.

Plein tarif : 11 €, Off : 8 €, enfants 6 €, groupes: 5 €

Mercredi 22 mars à 16 h

Jeudi 23 mars à 10 h et 14 h 30

Vendredi 24 mars à 10 h et 14 h 30

Samedi 25 mars à 16 h

Recueilli par

Vincent CAMBIER


Ateliers d’Amphoux
rue d’ Amphoux • Avignon
Tél. : 04 90 86 17 12 – Télécopie : 04 32 74 13 71
cerfmonique@hotmail.com
www.amphoux.com

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