7 août 2007
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PAS DE REPOS POUR LES GUERRIERS
Les adaptations de cette pièce d’Aristophane sont plutôt rares, c’est chose faite ici grâce à la compagnie Zéphiro Théâtre. Ce Lysistrata là est insolent, un peu lubrique, et surtout très drôle.
Lysistrata est une jeune Athénienne au caractère bien trempé. Elle convoque un soir une amie de sa cité ainsi qu’une femme de la cité opposée, Sparte. Son plan pour faire cesser la guerre qui règne entre les deux grandes villes est simple : faire la grève du sexe. Elle espère que les hommes, ayant le choix entre arrêter la guerre et abandonner toute activité sexuelle avec leurs femmes, choisiront la première solution.

Si le mouvement hippie préconisait l’amour comme alternative à la guerre, Aristophane, avec son Lysistrata allait plus loin en son temps en proposant de faire du coït une véritable arme de paix. Car c’est par la force et par le chantage que les femmes vont imposer leur nouvelle méthode de règlement des conflits. Sous le vernis de la farce, Aristophane, que l’on considère comme l’un des précurseurs de la comédie, sert un texte grivois dont l’écho se fait aujourd’hui féministe et pacifiste.
La traduction d’Isabel Garma-Berman qui a aussi raccourci le texte original, est dynamique et licencieuse. La mise en scène de Rafael Bianciotto en épouse parfaitement les contours avec l’insertion du mime, du théâtre d’ombres chinoises, de masque et de marionnettes, pour un résultat haut en couleurs et sans temps mort. Les masques et les marionnettes créées pour l’occasion par Etienne Champion et Ombline de Benque sont magnifiques et d’une fantaisie bien à propos.
Les six comédiens qui jouent la multitude des rôles de la pièce sont pour beaucoup dans sa réussite. Adoptant les postures et les gestuelles exagérées propres au théâtre de masque, ils s’amusent beaucoup et jouent souvent avec le public qui rit franchement. Un rire salutaire et bon enfant pour une pièce joyeuse et sans tabous.
Les adaptations de cette pièce d’Aristophane sont plutôt rares, c’est chose faite ici grâce à la compagnie Zéphiro Théâtre. Ce Lysistrata là est insolent, un peu lubrique, et surtout très drôle.
Lysistrata est une jeune Athénienne au caractère bien trempé. Elle convoque un soir une amie de sa cité ainsi qu’une femme de la cité opposée, Sparte. Son plan pour faire cesser la guerre qui règne entre les deux grandes villes est simple : faire la grève du sexe. Elle espère que les hommes, ayant le choix entre arrêter la guerre et abandonner toute activité sexuelle avec leurs femmes, choisiront la première solution.

Si le mouvement hippie préconisait l’amour comme alternative à la guerre, Aristophane, avec son Lysistrata allait plus loin en son temps en proposant de faire du coït une véritable arme de paix. Car c’est par la force et par le chantage que les femmes vont imposer leur nouvelle méthode de règlement des conflits. Sous le vernis de la farce, Aristophane, que l’on considère comme l’un des précurseurs de la comédie, sert un texte grivois dont l’écho se fait aujourd’hui féministe et pacifiste.
La traduction d’Isabel Garma-Berman qui a aussi raccourci le texte original, est dynamique et licencieuse. La mise en scène de Rafael Bianciotto en épouse parfaitement les contours avec l’insertion du mime, du théâtre d’ombres chinoises, de masque et de marionnettes, pour un résultat haut en couleurs et sans temps mort. Les masques et les marionnettes créées pour l’occasion par Etienne Champion et Ombline de Benque sont magnifiques et d’une fantaisie bien à propos.
Les six comédiens qui jouent la multitude des rôles de la pièce sont pour beaucoup dans sa réussite. Adoptant les postures et les gestuelles exagérées propres au théâtre de masque, ils s’amusent beaucoup et jouent souvent avec le public qui rit franchement. Un rire salutaire et bon enfant pour une pièce joyeuse et sans tabous.
Morgan LE MOULLAC
www.ruedutheatre.info
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Lysistrata, ou la grève du sexe, d’Aristophane
Texte français d’Isabelle Garma-Berman
Mise en scène de Rafael Bianciotto
Masques de Etienne Champion
Avec : Frédérique Charpentier, Ombline de Benque, Laetitia Hipp, Sylvain Juret ou Nicolas Biaud Mauduit, Harald Leander et Valérie Pangallo.
Costumes de Marion Laurans
Musique de Vincent Bouchot
Marionnettes d’Ombline de Benque, Stratégies du Poisson
Lumières de Jean Grison
Chorégraphie de Nathalie Van Parys
Du 5 au 28 juillet à 18h30 au Théâtre de la Luna-Buffon, 18, rue Buffon, Avignon.
Photo © Héléna Akesson