7 août 2007
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CORPS DANSÉ OFF LIMITS
Si la danse se sert d'éléments de base communs avec le théâtre, elle se situe toutefois entièrement dans le non-verbal et a donc plus de rapports avec la peinture et la sculpture, parfois la poésie. C'est peut-être encore davantage le cas ici avec ces Portraits Intérieurs – pièce chorégraphique pour deux danseuses et un musicien - donnés par la Cie Les Décisifs de Clara Cornil.

Le beau travail chorégraphique de Clara Cornil s'inspire ici des peintures de Francis Bacon, du poème « Portrait Intérieur » de Rainer Maria Rilke et d'écrits de Gilles Deleuze. Avec l'attentive complicité d'un musicien, Pierre Fruchard. Un long accord de basse continu introduit les deux danseuses qui semblent en situation figée, debout ou assise, le regard vers le sol. C'est le prélude à une longue recherche gestuelle sur les limites du corps et du visage.
Limites peut-être aussi entre le sujet et l'objet, entre soi et l'autre... entre le corps matière et le corps conscient, l'individualité... Le spectacle, à la fois déconcertant et fascinant, très beau, apparaît comme une longue et lente méditation de l'être sur sa présence au monde, présence à l'autre aussi et, finalement, à lui-même... Cela se manifeste par de longs mouvements, amples ou minimalistes, qui s'apparentent parfois aux asanas du yoga, ou encore des gestes courts, inachevés et comme semblant hésiter à faire naître définitivement une totale prise de conscience de soi dans un espace-temps qui reste à définir.
Caserne des Pompiers, 116, rue Carreterie, jusqu'au 26 juillet à 18 h (relâche le 22),
Tél. 0490850378.
Photo © DR
Si la danse se sert d'éléments de base communs avec le théâtre, elle se situe toutefois entièrement dans le non-verbal et a donc plus de rapports avec la peinture et la sculpture, parfois la poésie. C'est peut-être encore davantage le cas ici avec ces Portraits Intérieurs – pièce chorégraphique pour deux danseuses et un musicien - donnés par la Cie Les Décisifs de Clara Cornil.

Le beau travail chorégraphique de Clara Cornil s'inspire ici des peintures de Francis Bacon, du poème « Portrait Intérieur » de Rainer Maria Rilke et d'écrits de Gilles Deleuze. Avec l'attentive complicité d'un musicien, Pierre Fruchard. Un long accord de basse continu introduit les deux danseuses qui semblent en situation figée, debout ou assise, le regard vers le sol. C'est le prélude à une longue recherche gestuelle sur les limites du corps et du visage.
Limites peut-être aussi entre le sujet et l'objet, entre soi et l'autre... entre le corps matière et le corps conscient, l'individualité... Le spectacle, à la fois déconcertant et fascinant, très beau, apparaît comme une longue et lente méditation de l'être sur sa présence au monde, présence à l'autre aussi et, finalement, à lui-même... Cela se manifeste par de longs mouvements, amples ou minimalistes, qui s'apparentent parfois aux asanas du yoga, ou encore des gestes courts, inachevés et comme semblant hésiter à faire naître définitivement une totale prise de conscience de soi dans un espace-temps qui reste à définir.
Henri LÉPINE
www.ruedutheatre.info
www.ruedutheatre.info
Caserne des Pompiers, 116, rue Carreterie, jusqu'au 26 juillet à 18 h (relâche le 22),
Tél. 0490850378.
Photo © DR